Dans la Péninsule, en 2016, 11,7% des travailleurs présentaient un risque de pauvreté, selon l’Eurostat. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés de l’Union européenne.
En Italie, presque un travailleur sur huit est exposé à un risque de pauvreté. C’est ce qui émane des dernières données publiées par l’Eurostat, l’Office européen de la statistique, sur les travailleurs en Europe. Souvent, un travail ne suffit donc pas à garantir des conditions économiques appropriées, d’autant plus si le contrat est précaire ou le travail à temps partiel. Dans la Péninsule, en 2016, 11,7% des travailleurs présentaient un risque de pauvreté. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés de l’Union européenne. Seuls la Roumanie, la Grèce, l’Espagne et le Luxembourg font face à une situation plus précaire, contre une moyenne de 9,6% dans la zone euro. La France quant à elle, se situe bien en-dessous de la moyenne européenne.
Un temps partiel qui pèse
Sans surprise, les travailleurs à mi-temps sont davantage sujets au risque de pauvreté (15,8%), deux fois plus que ceux bénéficiant d’un emploi à plein temps (7,8%), selon Eurostat. Les personnes jouissant d’un contrat à durée indéterminée sont évidemment les plus protégées : seules 5,8% se voient exposées à un risque de pauvreté.
De manière générale, le risque de pauvreté pour les travailleurs augmente constamment en Europe. La part des travailleurs pauvres en zone euro est passée de 7,3% en 2006 à 9,5% en 2016, selon l’Eurostat. En Italie, depuis 2010, il a augmenté de 2,2 points.