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ENTRETIEN - Christian Combaz, un romancier à la tête du Centre culturel

Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 janvier 2018

Auteur de nombreux romans, dont un livre sur Léonard de Vinci, Christian Combaz est directeur du Centre culturel français de Milan depuis octobre. Il compte instaurer un dialogue plus fort avec les sponsors du Centre. Rencontre

Photo Christian Combaz
Lepetitjournal.com : Quand êtes-vous arrivé à Milan ?
Christian Combaz : J'ai pris mes fonctions le 1er octobre. Mais je connaissais déjà la ville en tant que savoyard frontalier. De plus, j'y ai passé du temps en 2002 pour écrire un livre sur Léonard de Vinci.

Quelles ont été vos premières impressions ?
En tant que touriste, la ville m'a laissé un souvenir désagréable, lié à la chaleur de l'été et aux embouteillages? Elle m'était apparue comme fermée et difficilement pénétrable. En tant qu'habitant, mes impressions sont très différentes. Grâce à mes nombreux déplacements en moto, j'ai appris à me repérer au sein même de la ville. En deux-roues, l'esprit vagabonde, et le regard aussi. Par ailleurs, j'ai l'impression que les gens mènent un style de vie très européen.


Romancier, sans expérience dans l'administration? Comment êtes-vous arrivé au poste de directeur du Centre culturel ?
J'avais en tête plusieurs exemples comme Romain Gary, ancien consul à Los Angeles. J'ai beaucoup écrit sur le rayonnement de la France et du français. Mon travail au Centre culturel est une façon de montrer que ce ne sont pas que des paroles? Il s'agit d'un poste convoité, j'ai fait preuve de conviction et d'obstination. Je souhaitais partir à Budapest ou à Milan. Je suis plutôt content d'être à Milan, une ville que je connais moins bien.

Quels sont vos projets pour le Centre culturel ?
Je souhaite accroître l'importance du Centre culturel dans la vie sociale de la ville. Pour cela, nous allons notamment nous appuyer sur nos sponsors, en instaurant un dialogue plus fort et en organisant des projets communs. Pour moi, le lien entre commerce et art existe depuis très longtemps et il n'a rien d'honteux. Je prépare par exemple une exposition autour de l'idée que Léonard de Vinci est l'un des premiers concepteurs d'images de synthèse.

Avez-vous encore le temps d'écrire ?
Non, mais je prends des notes. En France, l'activité littéraire est folle, le nombre de publications n'est pas raisonnable ! Cela devient un geste social d'écrire. Je suis un artiste. Je préfère attendre que la vague se soit apaisée.
Propos recueillis par
Corentine GASQUET - www.lepetitjournal.com Milan - 10 janvier 2007

Ses romans les plus récents
Le roman de Budapest, le Rocher 2006
La France mérite mieux que ça, le Rocher 2005
Lion ardent ou la confession de Léonard de Vinci, Fayard 2004
Enfants sans foi ni loi, Rocher 2002
Nus et vêtus, Fayard septembre 2002
Une heure avant l'éternité, Fayard mai 2001


Le site de Christian Combaz : 
http://site.combaz.free.fr/

Le Centre culturel français de Milan
Palazzo delle Stelline
Corso magenta 63, 20123 milano
NOUVEAU SITE : http://culturemilan.com/

site@culturemilan.it

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Publié le 10 janvier 2007, mis à jour le 9 janvier 2018
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