Hier, le Premier ministre s’est rendu en Ecosse et a tenu à saluer l’Union des membres du Royaume-Uni, rejetant dans un même temps la possibilité d’organiser un nouveau référendum en Ecosse.
Particulièrement critique à l’égard de la politique menée par le gouvernement Johnson depuis le début de la crise sanitaire, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, ne cache pas le peu d’affinités qu’elle partage avec son homologue britannique. Elle n’a d’ailleurs pas tenu à le rencontrer, et s’est contenté de lui souhaiter la bienvenue sur Tweeter, tout en réaffirmant la volonté d’indépendance de son parti, le SNP.
Un message bien reçu par Boris Johnson, qui a tenu à remettre les pendules à l’heure. Le chef du gouvernement a loué « la force collective » démontrée par le Royaume-Uni tout au long de cette crise sanitaire : « « L’Union est une force incroyablement solide, elle a permis d’aider notre pays contre vents et marées. Elle a constitué un élément très, très précieux pour nous permettre d’apporter du soutien à tout le monde à travers l’ensemble du Royaume-Uni ».
Il a ensuite rejeté la possibilité d’organiser un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, affirmant que « nous avons eu un référendum en 2014. Le résultat était sans appel et c’était, je pense, d’un accord commun, un évènement unique ». Une réaction sans appel de la part du Premier ministre, suite aux nombreuses démonstrations de groupes indépendantistes à la frontière écossaise.
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