Depuis l’annonce de son cancer, le roi Charles III a progressivement réduit ses apparitions publiques. Dernièrement, Buckingham Palace a officialisé une mise au repos du souverain, alimentant les spéculations sur l’avenir du trône britannique. Pendant ce temps, le couple princier, Kate et William, connaît un regain de popularité, ravivant les tensions et les interrogations sur la succession royale. Entre maladie, ambitions et rivalités, l’unité de la monarchie britannique semble plus incertaine que jamais.


Le Roi Charles III fragilisé par la maladie
Depuis l’annonce de son cancer en février 2024, dont la nature reste inconnue, le monarque de 76 ans s’est progressivement retiré de la vie publique. Ce jeudi 27 mars, Buckingham Palace a toutefois annoncé la mise au repos du souverain et l’annulation de plusieurs engagements officiels. En cause : les effets secondaires de son traitement de chimiothérapie. Selon une source royale, il ne s'agit que d’un “petit accroc sur une route qui va clairement dans la bonne direction”.
Mais derrière cette communication se voulant rassurante, le fils d'Elizabeth II traverse pourtant une période de fragilité politique sans précédent.
Kate et William sous les feux des projecteurs
À l’inverse, depuis l’annonce de la rémission de la Princesse de Galles en janvier, le couple princier voit sa cote de popularité s’envoler, loin de l’ombre planante de Meghan Markle et de sa nouvelle série Netflix.
Pour certains observateurs, l’ascension médiatique de Kate et William pourrait menacer le règne tardif de Charles III. Des interrogations émergent sur l’avenir de la succession : l’ambitieux héritier du trône pourrait-il être tenté de précipiter le départ de son père ?
Le Point va même jusqu’à comparer la situation actuelle à l’assassinat de Jules César, évoquant la célèbre phrase : “Tu quoque mi fili”, “Toi aussi, mon fils”.
Des tensions familiales qui refont surface ?
D’autres commentateurs pointent du doigt des tensions de longue date au sein de la famille royale, notamment après la publication, le 8 mars, d’un post Instagram du roi Charles III à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Celui-ci mettait en avant des figures féminines ayant marqué l'histoire de Windsor, comme la reine Elizabeth II ou la reine Camilla, mais l’absence remarquée de Kate Middleton a suscité de nombreuses réactions d’internautes.
Si la monarchie britannique a toujours su naviguer entre traditions et crises, la conjoncture actuelle semble particulièrement délicate. Entre la fragilité du roi Charles III, la montée en puissance du couple princier et les spéculations incessantes sur l’avenir du trône, la famille royale doit plus que jamais jouer la carte de l’unité pour préserver son image. Mais derrière les sourires affichés et les communiqués rassurants, une question demeure : jusqu’où ces tensions internes pourraient-elles redessiner l’histoire de la Couronne ?
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