L’Unesco a ajouté une vingtaine de nouveaux sites en 2019 à sa liste du patrimoine mondial. Lepetitjournal.com vous présente 8 de ces sites que vous pourrez désormais (re)découvrir à travers le monde.
Inde : la cité de Jaipur
Jaipur est surnommée "la cité rose" grâce à sa magnifique architecture. La capitale du Rajasthan, un Etat du nord-ouest indien, accueille une cité fortifiée qui marie à la fois un urbanisme hindou et un quadrillage occidental. Cette cité fondée au 18e siècle recèle de magnifiques palais dont le City Palace, la résidence actuelle du maharadja, et le Palais des Vents.
Birmanie : Bagan, le « Angkor Wat » birman
Le site de Bagan est certainement l’attraction touristique la plus connue de Birmanie. L’ancienne capitale du premier empire birman est composée de plus de 3500 stupas, temples, monastères ou structures bouddhistes construits entre le 11e et le 13e siècle. Son inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco est demandée depuis 1995, mais refusée à cause des restaurations hasardeuses et de la mauvaise gestion de la junte alors au pouvoir. Cette nouvelle inscription devrait permettre à la Birmanie de mieux préserver ce site alors qu'elle fait face à un flux touristique de plus en plus important.
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Etats-Unis : Les œuvres de Frank Lloyd Wright
L’architecte américain Frank Lloyd Wright (1867-1959) est l’un des plus prolifiques outre-Atlantique avec plus de 400 projets réalisés. Son architecture est qualifiée d’ "organique", de par son utilisation de matériaux naturels et l’absence de démarcation entre l’intérieur et l’extérieur. 8 de ses œuvres architecturales datant de la première moitié du XXe siècle, ont été classées par l’Unesco, dont Fallingwater, Taliesin et le Musée Solomon R. Guggenheim.
Laos : la plaine des Jarres
C’est certainement l’un des lieux les plus mystérieux au monde. Située dans la province de Xieng Khouang au Laos, la plaine des Jarres est comme son nom l’indique, une plaine recouverte de plus de 2100 jarres de pierre mégalithiques de différentes tailles. Si on sait depuis peu de temps qu’elles étaient utilisées pour des pratiques funéraires, elles n’ont pas encore révélé tout leur mystère.
Portugal : le Palais national de Mafra
Le palais national de Mafra, qui comprend un palais, une basilique, un couvent et un jardin et un parc de chasse, est localisé à 30km au nord-ouest de la capitale portugaise. Cet édifice royal date du 18e siècle et a été ordonné par le roi João V en plein apogée de l’Empire portugais. L’or récupéré du Brésil a permis de fonder cet ensemble architectural baroque.
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Iraq : la cité antique de Babylone
Quoi de plus légendaire que la cité antique de Babylone ? On la connaît pour la chanson de Boney M mais surtout pour ses jardins suspendus, une des sept merveilles du monde antique, ainsi que pour la mythique Tour de Babel. La cité de Babylone située en Iraq, dont la préservation a été mise de côté lors du conflit avec les Etats-Unis, va profiter d’un second souffle avec cette inscription de l’Unesco.
Islande : le parc national du Vatnajökull
Le parc national du Vatnajökull représente 14% du territoire islandais. On peut y retrouver tout ce qui fait de l’île volcanique une véritable terre de contrastes. Avec ses 10 volcans et ses 8 sous-glaciaires, ce sont le feu et la glace qui s’y marient dans un spectacle sans fin.
L’Archipel du Crozet et les autres terres et mers australes françaises
Le seul site français ajouté à cette liste. L’Unesco a reconnu les terres et mers australes françaises, qui incluent l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam ainsi que 60 petits îlots situés dans la zone subantarctique. Ces îles sont surtout des lieux de recherche pour leur biodiversité unique et abritent notamment la plus grande population de manchots royaux et d’albatros de Carter au monde.
Mais à quoi sert l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco ?
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a créé en 1972 le label « Patrimoine mondial de l’Unesco ». Ce label a été institué dans le but d’identifier mais également protéger et préserver le patrimoine culture et naturel ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. L’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco permet une sensibilisation du public à l’intérêt du site en question et à sa préservation. Ce titre honorifique permet également un accès au Fonds du patrimoine mondial ainsi qu’une assistance d’urgence en cas de dégâts liés à des catastrophes naturelles ou causés par une action humaine. Le suivi de l’Unesco sur ces sites oblige les gouvernements et les autorités compétentes à respecter les règles de préservation ainsi que de ne pas entacher l’intégrité du site sous peine d’exclusion.
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