Avec 51,4 millions de présences enregistrées en 2024 dans la Capitale, Rome affiche une hausse de plus de 5% tant des touristes italiens qu'étrangers, d'après le rapport de l'organisation bilatérale du tourisme du Latium.


Avec 22,2 millions de touristes en 2024, Rome bat son propre record. Les chiffres, publiés dans le rapport annuel de l’organisation bilatérale du tourisme du Latium, indiquent une hausse de 5,63% des arrivées par rapport à 2023, soit 1,2 millions de personnes en plus.
Aux arrivées record de touristes internationaux, s’ajoute une hausse de 4,93% des Italiens venus séjourner dans la capitale, soit un total de 495.000 personnes en plus, par rapport à 2023. Plus nombreux, les touristes restent également plus longtemps. Au chiffre des arrivées, s’ajoute ainsi celui des présences dans la capitale, correspondant aux nombres de nuits passées par les clients dans les hébergements romains. Ce dernier chiffre connaît également une hausse significative de 4,5%, soit 54,4 millions de présences, en 2024.
Le maire de la ville, Roberto Gualtieri, se félicite de ce nouveau record. “Rome est de plus en plus une capitale du tourisme", affirme-t-il, précisant que les chiffres attestent la bonne direction prise par la politique de la ville. et de souligner l’importance des grands évènements culturels et sportifs accueillis la ville, de façon à la rendre plus attractive.
Loin d’être anecdotiques, ces chiffres sont essentiels pour l’économie italienne. En effet, dans un rapport publié en novembre 2023, Open Economics et la Fondation Tor Vergata évaluent l’impact du tourisme italien pour l’année 2022 à 255 milliards d’euros de PIB, soit 13%. Par ailleurs, uelque trois millions d’emplois stables seraient liés à l’activité touristique.
Surtourisme à Rome, une problématique à affronter
Encourageant sur le plan économique, ce nouveau record ne doit pas cacher une autre réalité italienne : le danger du surtourisme. Préoccupation grimpante dans la botte, les afflux de touristes signifient également des centre-villes de moins en moins accessibles, une hausse drastique des loyers, un encombrement des transports… A ce jour, les efforts pour lutter contre le tourisme de masse se font essentiellement à l’échelle locale, sans incidence significative.
