En 2022, l’Italie confirme son triste record européen du pays qui compte le plus de NEET, ces jeunes de moins de 30 ans qui ne travaillent pas, n’étudient pas, et ne suivent aucun parcours de formation, d’après le dernier bilan de l’Eurostat.
L’étude, mise à jour et publiée le 26 mai dernier, révèle que 17,7% des jeunes hommes italiens sont considérés comme NEET, soit le taux le plus élevé des 27 pays de l’UE. Le chiffre grimpe à 20,5% pour les jeunes femmes italiennes, dépassées par les jeunes roumaines du même âge. Au total donc, l’Italie compte 19% de NEET, soit 1,6 millions de jeunes de 15 à 29 ans.
Le triste score italien est loin de la moyenne européenne, qui s’établit à 10,5% pour les jeunes hommes et à 13,1% pour les jeunes femmes, soit 11,7% en moyenne en 2022 (contre 16% il y a 10 ans). Bruxelles s’est fixé pour objectif de descendre à 9% de NEET en 2030, grâce à un renforcement des compétences pour porter les entreprises et les jeunes à combiner au mieux l’offre et la demande de travail en pleine transition verte et numérique.
Si l’Italie en est loin, l’objectif a déjà été atteint par plusieurs Etats membres, dont les Pays-Bas (4,2%), la Suède (5,7%), Malte (7,2%) ou encore le Danemark (7,9%) et l’Allemagne (8,6%).