A partir du 21 avril, la série emmène les spectateurs dans une exploration inédite de Milan, à travers un groupe de jeunes italiens de première et deuxième génération, les « invisibles » des périphéries.
Zero se veut loin du Milan de la mode, de la finance, du design et des aperitivi. La nouvelle série Netflix (en huit épisodes), librement inspirée du livre Non ho mai avuto la mia età (2018), du jeune écrivain italien Antonio Dikele Distefano, explore une Milan nettement moins connue, en tous les cas des touristes et des habitants du centre-ville, mais non moins réelle. On plonge dans la banlieue milanaise, au cœur des subcultures, du rap et des Italiens de première et deuxième génération.
Dans le livre, l’auteur né en Italie de parents angolais, l’un des plus prometteurs de sa génération dans la Péninsule, narre son enfance par des récits intimes, marquée par la pauvreté et de vie difficile en banlieue. Le livre parle d’une génération incomprise et invisible, celle que l’on retrouve dans la série Zero, mais différemment.
Le protagoniste est un garçon timide, qui se découvre le pouvoir de devenir invisible lorsqu’il veut fuir le Barrio, quartier de la périphérie milanaise. Il découvre aussi l’amitié de Sharif, Inno, Mommo et Sara.
Bande-son confiée à Mahmood, le chanteur qui a conquis l’Italie
La pop star italienne, vainqueur du célèbre festival de musique de San Remo en 2019, incarne depuis la diversité et l’inclusion dans un pays qu’il fait vibrer. Lui-même natif de Milan, le chanteur a écrit une chanson, Zero, spécialement conçue pour clore la série. Le titre sera inclus dans le nouvel album de l’artiste, dont la sortie est prévue au printemps.