

Le monde des animaux devient protagoniste en 60 clichés, pris par le célèbre photographe américain Steve McCurry. Une exposition qui inaugure la nouvelle galerie du Mudec.
Il n’y a pas cette fois le visage de Sharbat Gula, la jeune fille afghane aux yeux magnétiques dont Steve McCurry a fait devenir une icône du 20ème siècle. Ce sont les « Animals » du photographe américain qui deviennent les protagonistes de la toute nouvelle galerie du Musée des Cultures (Mudec) de la via Tortona, consacrée à la photographie d’auteur, inaugurée par cette exposition.

« Animals » propose 60 clichés qui racontent l’indissoluble lien entre l’animal et l’homme. « Une fresque qui traduit l’interaction, le partage, qui touche les thèmes du travail et du soutien que l’animal fournit à l’homme, des conséquences des actions des hommes sur faune locale et mondiale, de l’affection que l’homme rend à son animal de compagnie, quel qu’il soit », expliquent les organisateurs.
Le projet de la conservatrice de l’exposition Biba Giacchetti est né en pensant aux photos que McCurry fit en 1992 dans le Golfe Persique, montrant le désastreux impact environnemental de la guerre. Le cliché des dromadaires qui traversent les puits de pétrole en flamme est devenu des plus célèbres, comme celui des oiseaux migrateurs, entièrement recouverts de pétrole. Des photos qui ont contribué à l’attribution du prestigieux prix du World press Photo à Steve McCurry.
Mais au cours de l’exposition, on découvre également des photos moins connues. Celles montrant des animaux « objets de travail », exploités pour survivre à la misère ; des animaux de compagnie, compagnons de vie. Des photos plus poétiques et ironiques aussi, comme ce chien fashion teint en rose fluo à Hollywood ou encore ces deux petits rats blancs sur les épaules du jeune indien, photo choisie pour représenter l’exposition. A voir jusqu’au 31 mars 2019.

