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Cinéma : le Français Robert Bresson à retrouver au Spazio Oberdan

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Les dames du bois de Boulogne (1944), Film de Robert Bresson
Écrit par Fiona Bonassin
Publié le 17 mai 2018, mis à jour le 17 mai 2018

Du 20 mai au 19 juin 2018, le Spazio Oberdan propose 10 longs-métrages dédiés au réalisateur français Robert Bresson, considéré comme le père du mouvement de la Nouvelle Vague.

Le spazio Oberdan permet une nouvelle fois de revoir ses classiques français en consacrant cette fois une rétrospective au cinéaste « père de la Nouvelle vague ».
D'abord photographe et peintre, Robert Bresson bénéficie d'une éducation catholique, qui marquera fortement son œuvre. Il est âgé de plus de 30 ans lorsqu'il se lance dans le cinéma avec la réalisation de son premier court métrage Les Affaires publiques, en 1934. L'ascension de Bresson est brutalement interrompue lorsqu’il fût prisonnier d'un camp allemand pendant un an, lors de la seconde guerre mondiale. Il faut alors attendre 1943 pour qu'il signe son premier long métrage, la drame Les Anges du péché.
Inclassable mais réalisateur majeur, tellement à part qu'il ne peut être lié à aucun véritable mouvement, Bresson poursuit alors une carrière sans se mettre de barrières. Il fait évoluer la narration et refuse le terme "cinéma", préférant évoquer celle de "cinématographe", qu'il définit comme "une écriture avec des images en mouvement et des sons".

Dimanche 20 mai à 15h – Les Dames du bois du Boulogne (1944)
Hélène a juré de se venger de Jean, son amant qui la délaisse. Elle retrouve une de ses amies qui loue sa jeune fille à de riches fêtards. Hélène s'arrange alors pour que Jean rencontre la jeune Agnès. Mais celui-ci tombe amoureux d'Agnès et décide de l'épouser. Hélène lui révèle alors que la jeune femme est une prostituée.

Lundi 21 mai à 17h – Journal d’un curé de campagne (1950)
A sa sortie du séminaire, un jeune prêtre intègre sa première paroisse : d'Ambricourt. Idéaliste, il se heurte très vite à l'hostilité de ses villageois. Accusé par le village d'être alcoolique alors qu'il souffre sans le savoir d'un cancer à l'estomac qui l'empêche peu à peu de s'alimenter, il meurt loin du village, chez l'un de ses amis prêtre défroqué.

Samedi 26 mai à 14h45 – Pickpocket (1959)
L'itinéraire de Michel, jeune homme solitaire, fasciné par le vol, qu'il élève au niveau d'un art, persuadé que certains hommes auraient le droit d'échapper aux lois.

Lundi 28 mai à 17h – Le diable probablement (1977)
Les interrogations sur le sens du monde d'un groupe d’anarchiste et surtout celles de Charles, jeune homme acceptant difficilement le gaspillage de la vie et qui opte pour le suicide.

Jeudi 31 mai à 17h – Mouchette (1967)
Mouchette, une adolescente, vit dans une campagne misérable. Elle est témoin d'une dispute entre le garde-champêtre et un braconnier. Un peu plus tard dans la nuit, le braconnier la viole.

Samedi 2 juin à 15h – Un condamné à mort (1957)
Conduit en 1943 au fort de Montluc pour y être exécuté par les Allemands, le lieutenant Fontaine parvient à s'échapper en compagnie d'un autre prisonnier, Jost.

Tous en français et sous-titrés en italien. Consultez la programmation complète : www.spazio-oberdan.com

 

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