Une étude réalisée, le 18 mars 2025, par bunq montre que près d’un quart des expatriés européens déclare nouer des relations sociales plus solides avec les personnes rencontrées à l’étranger. Mais un élément semble irremplaçable pour les français : la gastronomie. Pour 19% des Français établis hors de France, leur regret est davantage porté sur la cuisine de leur pays d’origine, que sur leurs amis.


La néobanque bunq, deuxième leader en Europe, questionne plus de 5.000 expatriés européens sur les nombreux challenges auxquels ils font face depuis leur installation à l’étranger. Parmi eux, 1.000 Français acceptent de répondre aux thématiques sociales, à leur rapport à la cuisine, à l’impact de leur nouvelle vie sur leur budget ainsi qu’au défi majeur de la santé mentale avec l’accès à différents soins.
Bunq est fondé en 2012 par le serial entrepreneur Ali Niknam, et s’est rapidement imposée comme la deuxième néobanque européenne. Elle cherche à faciliter la vie des personnes et des entreprises ayant un mode de vie international dans l'Espace économique européen. En 2023, bunq fait l’acquisition stratégique de Tricount.
Le poids de la gastronomie face aux amis en expatriation
Partir s’installer à l’étranger implique un changement radical du mode de vie. Entretenir du lien avec son entourage, resté dans son pays d’origine, et s’adapter à la nourriture locale ne semble pas être chose facile. 18% des expatriés français estiment avoir construit de nouvelles relations plus fortes avec des personnes rencontrées sur place. Parmi eux, 9,45% disent avoir trouvé dans ces nouvelles amitiés, le meilleur aspect de la vie à l’international. Cet effet peut être amplifié par le quart de cette population qui affirme ne parler qu'occasionnellement, voire plus du tout, avec leurs amis restés en France. Deux tiers attestent avoir manqué un événement important (mariage, anniversaire, funérailles). Une compensation qui ne paraît pas être vécue de la même manière pour la gastronomie. Selon l'étude de bunq, 19 % déclarent ressentir un manque de la gastronomie française, tandis que 17 % regrettent l'absence de leurs amis restés en France. À noter que 4% des répondants disent ne rien regretter de la France, que ce soit sa culture ou son humour pour ne citer qu'eux.

Les défis psychologiques en expatriation

La santé mentale est le sujet commun à toute expatriation. Préparer son départ est essentiel, mais éviter les défis liés à cette thématique est quasi impossible. Alors que 27% des personnes interrogées ne ressentent pas d’impact négatif sur leur bien-être mental, près de la moitié des expatriés reconnaissent rencontrer des difficultés liées à la santé mentale. Vivre à l’étranger confronte tout individu à un changement radical et inattendu. Prendre soin de soi nécessite l’accès à des soins dans un pays qui n’est pas le nôtre. Près de 18% des Français trouvent cet accès plus difficile, tandis que plus d’un quart estime que le système de santé local est pire qu’en France.
"Chez bunq, nous avons vu de nos propres yeux les changements dans la façon dont les gens abordent le travail, les voyages et la vie", confie Bianca Zwart, directrice de la stratégie chez bunq.
S’expatrier pour mieux économiser
Qu’en est-il de l’impact financier ? Par un double levier, poser ses valises à l’étranger s’annonce souvent comme une réussite sur le plan budgétaire. Un Français sur cinq juge l’expérience positive pour sa carrière, généralement lié à un avantage compétitif, en plus d’économiser davantage. Résultat, 21% des expatriés français se sentent plus en sécurité financière. « Chez bunq, nous avons vu de nos propres yeux les changements dans la façon dont les gens abordent le travail, les voyages et la vie. Il ne s'agit pas seulement de liberté, mais de la richesse de l'expérience », confie Bianca Zwart, directrice de la stratégie chez bunq.

L’étude révèle également que 21% des expatriés se sentent moins en sécurité financièrement, une inquiétude souvent attribuée à la hausse factuelle de leurs dépenses.
Classement des dépenses imprévues notables pour les Français qui travaillent à l’étranger selon l’étude : Taxes locales (16,47 %), Frais bancaires (14,29 %), Frais médicaux (14,22 %), Frais de traitement des visas et/ou amendes (9,57 %), Amendes culturelles (9,16 %), Itinérance des données (9,09 %), Réclamations assurance voyage (8,48 %), Droits de douane (7,49 %), Assistance juridique (6,49 %), Évacuations d’urgence (4,65 %).
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