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L’AFE fête ses 70 ans avec un Prix du développement durable

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Écrit par Damien Bouhours
Publié le 3 octobre 2019, mis à jour le 3 octobre 2019

L’Assemblée des Français de l’étranger célébrait lundi ses 70 ans, en remettant son premier Prix du développement durable. 

 

L’Hôtel du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères réunissait lundi les membres de l’Assemblée des Français de l’étranger ainsi que de nombreux députés et sénateurs, en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, pour célébrer les 70 ans de l’AFE, autrefois Conseil Supérieur des Français de l’Etranger. 

Si en ce jour de deuil national le moment était au recueillement, le président de l’AFE, Marc Villard, a su, lors de son discours inaugural, rappeler l’engagement de Jacques Chirac pour les Français de l’étranger : « Parce que nous aimons la France, nous la voulons puissante, reconnue, rayonnante, en un mot présente dans le monde. C’est par ces quelques mots que Jacques Chirac débutait son allocution lors de la réception donnée à l’occasion du cinquantenaire du Conseil Supérieur des Français de l’étranger. Mesdames et messieurs, cette ambition, nombreux sont ceux qui la portent, et je suis sur que nous la partageons tous ici. »

 

L’ancien président disparu le 26 septembre dernier s’était également adressé lors de ce discours prononcé le 28 septembre 1998 aux conseillers consulaires en déclarant : « vous écouter, c’est prendre en quelque sorte le pouls du monde ». 

 

Le Prix du développement durable

 

Pour ses 70 ans, l’AFE ne l’a pas démenti, en prenant le pouls d’un sujet sur toutes les lèvres : le développement durable. Cette première édition portée par la commission développement durable de l’AFE a remis son premier Prix (un chèque de 5000 euros) à Hossam Elaqra, un Français résidant à Gaza, PhD de l’Ensa de Lyon et qui transforme des déchets organiques en briques de construction. Son travail a été reconnu par un jury dont le président n’était autre que Gilles Ramstein, climatologue et chercheur au CEA.  

damien bouhours
Publié le 3 octobre 2019, mis à jour le 3 octobre 2019