Comme chaque pays, l’Italie a ses propres croyances, habitudes du quotidien et autres particularités. La rédaction a sélectionné une première série de 5 curiosités italiennes.
La peur du numéro 17
En Italie – et seulement dans ce pays -, c’est le 17 qui porte malchance. Et encore plus s’il s’agit d’un vendredi. Particulièrement superstitieux, les Italiens ont donc banni le chiffre 17 des rangées des avions Alitalia et Lufthansa (comme Air France a banni la 13). Vous ne serez jamais non plus dans une chambre d’hôtel numéro 17 – inexistantes - lors de vos voyages dans le Belpaese.
Selon les croyances, le vendredi se veut malchanceux car il représente le jour de la mort de Jésus (vendredi saint). Le chiffre 17 quant à lui, représente dans l’Ancien testament, la date du début du déluge universel. Autre explication, tirée de la Grèce antique cette fois : le numéro 17 se situe entre le 16 et le 18, deux chiffres considérés comme parfaits par Pythagore car ils reflètent la représentation des quadrilatères 4x4 et 3x6.
Un hymne national officiel que depuis…. fin 2017
Après 71 ans resté à l’état provisoire (le 12 octobre 1946), l’Hymne de Mameli, aussi appelé « le chant des Italiens », est devenu officiellement Hymne de la République italienne en novembre 2017. Il y aura eu plusieurs tentatives des précédentes législatures avant d’y arriver.
Les 6 strophes du texte de Mameli – et non plus seulement les deux premières - constituent désormais l’Hymne, connu principalement pour motifs footballistiques.
Mameli aura eu la vie dure avec la concurrence de « Via pensiero », le chœur de nabucco de Giuseppe Verdi, que le parti politique de la Ligue du Nord a souvent proposé en alternative, notamment parce que ce dernier ne mentionne pas la ville de Rome, contrairement à « Fratelli d’Italia ».
Les Italiens, champions du monde des jeux de hasard
Les Italiens sont les européens les plus accros aux jeux de hasard : ils sont dépensé 132 euros par mois en moyenne en 2016 en carte à gratter et autre loto, soit huit fois plus qu’il y a 20 ans, selon l’étude « Lose for life » présentée au Sénat italien à l’automne 2017. Une dépense qui représente 11% du salaire moyen italien. Il faut dire que la tentation est considérable : 414.000 machines à sous sont déclarées dans la Péninsule, soit une pour 151 habitants, contre une pour 261 habitants en Allemagne.
Et le fisc a de quoi remercier les joueurs. L’Italie encaisse chaque année grâce aux jeux de hasard le double de la France et le Royaume-Uni, presque quatre fois plus qu’en Espagne ou Allemagne.
Les Italiens s’agrippent à la monnaie
Les Italiens ont toujours du liquide dans leurs poches ! Alors que les pays nordiques abandonnent peu à peu l’argent liquide au profit des transactions par carte bleue, en Italie, la monnaie coule à flot…sans laisser de traces. La Péninsule se place avant-dernier pays d’Europe en matière de paiement par carte bancaire, selon une étude la Banque centrale européenne de 2017. Par ailleurs, l’argent liquide en circulation continue à augmenter : entre 2016 et 2017, il a connu une croissance de 3,8%, passant de 190,4 à 197,7 milliards d’euros. Au même titre que les prélèvements au guichet qui a connu la plus grande augmentation (8,9%) par rapport au quatre autres grands pays européens (Allemagne, Royaume-Uni, France et Espagne).
Des prénoms très communs
Les Italiens ne cherchent pas à faire preuve d’inventivité pour chercher LE prénom original pour leur progéniture. Aussi, selon les générations on aura une multitude de Francesca et Stefano ; Alessandra et Luca ou encore Francesco, Sofia et Giulia, prénoms les plus donnés en 2016. Car même s’il existe 30.000 prénoms italiens différents, près de 50% des nouveau-nés sont enregistrés avec un prénom appartenant aux 30 premiers du classement, relève l’Istat (l’institut de la statistique italien) en 2017.