Plus d’un mois après le débrayage historique ayant fortement perturbé le réseau ferroviaire londonien, le syndicat RTM a annoncé une nouvelle journée de grève, le 27 juillet prochain, dans le cadre d’un conflit sur les salaires et les conditions de travail des travailleurs.
Londoniennes, Londoniens, attendez-vous à devoir privilégier le vélo ou la marche à pied pour vous rendre au travail. Près de 40 000 cheminots et autres travailleurs du rail devraient participer à une nouvelle grève des transports le 27 juillet prochain, faisant craindre aux autorités une circulation fortement perturbée, à la veille du début des Jeux du Commonwealth.
Une annonce qualifiée de « terriblement frustrante », par Andrew Haines, directeur général de Network Rail, qui demande « instamment à la RMT d'annuler cette action, de revenir à la table des négociations avec nous et de montrer une certaine volonté de compromis ». De son côté, le syndicat réclame une augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail pour les travailleurs. La dernière offre de Network rail, qui permettrait aux salariés de voir leurs revenus augmenter de 5% sous réserve d’acceptation par les employés de « réformes de modernisation », a été qualifiée de « dérisoire » par la RTM.
Des grèves nationales contre les bas salaires bientôt à l’ordre du jour ?
Le conflit se poursuivra « aussi longtemps qu'il le faudra, jusqu'à ce que nous obtenions un accord négocié », a déclaré Mick Lynch, secrétaire général du syndicat. Les cheminots pourraient également être rejoints par d’autres corps de métiers, à l’image « des infirmières et des postiers, tous sur le point de s’unir », selon son adjoint, Eddie Dempsey.
Une hausse des salaires de l’ordre d’au moins 7% serait nécessaire pour mettre fin au conflit, d’après les déclarations faites par RTM. Une augmentation qui amortirait les effets de l’inflation, au plus haut depuis le début de l’année.