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Prix du Public : votez pour votre candidat préféré des Trophées Etats-Unis 2025

Votez pour votre candidat préféré, qui se verra attribuer le Prix du Public de la 3e édition des Trophées des Français des Etats-Unis, parrainé par la Banque Transatlantique, parmi les 8 finalistes : Aurélie Barrial, Baptiste Cheval, Jean Fall, Timo Geis, Armel Joly, Loubna Pichard, Sophie Raubiet et Lucie Thomé.

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Écrit par Damien Bouhours
Publié le 14 août 2025, mis à jour le 28 août 2025

Qui succèdera à Arthur Genre, lauréat du Prix du Public 2024 ? Evoluant dans des secteurs professionnels différents, ils se ressemblent pourtant sur un point : tous ont eu un parcours extraordinaire et accompli aux Etats-Unis. N’attendez plus pour donner à votre favori la reconnaissance qu’il mérite. Votez dès maintenant et ce jusqu’au vendredi 29 août 2025 (midi heure française). Ils ont besoin de votre vote ! Découvrez leurs profils ci-dessous.

 

 

 

Aurélie Barrial, Fondatrice du Bottin Mondial (Marietta)

Aurélie Barrial, originaire de l'île de la Réunion, est expatriée depuis 1998. Son parcours a débuté avec une mission professionnelle de son mari à Madagascar, ce qui l’a conduite à vivre successivement en Afrique du Sud, en Italie, enPologne, au Brésil, avant de s’installer à Atlanta, en Géorgie, en 2015, avec ses deux fils. Diplômée de l’ESG, école de commerce à Paris, elle a su faire évoluer sa carrière en fonction des visas, des opportunités et de sa vie de famille. Au fil des années, elle s’est engagée dans diverses activités : bénévole pour des ONG, chargée de portefeuille clients dans un cabinet de recrutement, formatrice en communication, coach en nutrition, auteure d’un livre de cuisine, représentante commerciale et auto-entrepreneure. Son projet exceptionnel consiste en la création du Bottin Mondial, lancé en juin 2024. Constatant que "l’univers des expatriés français est assez singulier : il bouge sans cesse, démontre une solidarité plus forte que d’autres nations, est présent sur tous les continents, couvre tous les domaines d’activité et contribue à la représentation culturelle, technologique et économique de notre nation," elle a identifié un besoin d’annuaires actualisés et accessibles, permettant aux expatriés de trouver facilement des professionnels français à l’étranger.


Le Bottin mondial : les pages jaunes des entreprises françaises à l’étranger


Après des recherches, elle a lancé une plateforme en ligne réunissant toutes les coordonnées des sociétés et professionnels français à l’étranger, avec "un accès absolument gratuit pour les visiteurs et une cotisation symbolique de 12 dollars par an pour les professionnels." Elle précise que "les professionnels ont leur compte privé qui leur permet à tout moment de faire évoluer leurs coordonnées en fonction des changements d’activité, nouveautés ou déménagements," et que cette démarche garantit une actualisation constante des données. Le Bottin Mondial se distingue par "son accessibilité, sa simplicité d’utilisation et son reflet authentique de la communauté française à l’étranger." Elle souhaite que cette plateforme soit "inclusive : en fixant l’abonnement annuel à 12 $, tout le monde peut en faire partie, quel que soit le volume de ses activités."

La section "Parcours" regroupe également "près de 150 interviews de professionnels et initiatives démontrant la créativité, le dynamisme, la variété des activités professionnelles des Français à travers le monde." Ce dont Aurélie Barrial est la plus fière, c’est d’avoir "réussi à obtenir la confiance et l’adhésion d’abonnés et de partenaires." Son ambition est de faire du Bottin Mondial "un véritable outil de référence pour la communauté expatriée française." À ce jour, le site compte "plus de 30 000 visiteurs, 12 couvertures médias, 196 abonnés, 150 interviews et articles, et 3 partenariats publicitaires." Son impact continue de croître, consolidant sa place dans la communauté française à l’étranger.

 

Baptiste Cheval, boxeur (New York)

Il travaillait à l’usine en Normandie. Aujourd’hui, il combat sous les couleurs du New York Athletics Club. En 2023, Baptiste Cheval a traversé l’Atlantique avec une paire de gants et un rêve un peu fou : percer dans le temple mythique de la boxe. Il a le calme des gens qui ont beaucoup observé avant d’agir et la détermination de ceux qui savent d’où ils viennent. Baptiste Cheval, dit « Centaure », n’a que 26 ans, mais son regard porte loin : direction New York, « la ville de la boxe », comme il le dit.

« J’ai marqué l’histoire » à New York, Baptiste Cheval fait briller la boxe tricolore

Originaire d’un petit village normand, il a grandi loin des projecteurs. À 15 ans, il découvre la boxe, presque par hasard. Son premier combat, Baptiste ne l’oubliera jamais : « Ma copine, que j’ai rencontrée à 15 ans et qui est aujourd’hui ma femme, avait ramené toute sa famille. Il y avait mes proches, toute ma ville et aussi des gens qui m’embêtaient quand j’étais plus jeune. Il fallait que je gagne, j’étais obligé ». Et ce combat, il l’a surtout gagné. Par KO. « Gagner devant ma ville, devant mes proches, c’était la meilleure sensation de ma vie. C’est ce combat-là qui a fait décoller ma carrière », confie-t-il.

À New York, Baptiste fait briller la boxe tricolore. Vainqueur des Golden Gloves, la compétition amateur mythique des États-Unis, il devient le seul Français de l’histoire à remporter le titre en catégorie élite : « C’était très intense. Un tournoi de tueurs à gages. Mais je l’ai fait et je me suis dit : j’ai marqué l’histoire ».

Et l’histoire continue. En 2024, Centaure est sélectionné pour représenter un État américain aux championnats nationaux des États-Unis : « C’est du jamais vu. Aucun Français ne l’a fait avant moi. À chaque fois que j’y repense, je me dis que ce que je vis là est historique ».

Aujourd’hui, Baptiste rêve de combats professionnels, mais il garde les pieds sur terre. Il sait que rien n’est jamais acquis : «J’arrive à vivre de la boxe aux États-Unis grâce à mes partenaires et les primes de combat », explique-t-il. « On vit, on survit. On n’est pas malheureux. On n’est pas millionnaire non plus. Environ 70% de mon salaire part dans mon loyer », confie-t-il.

Sous les gants et les épaules musclées se cache un père, un mari et un fils déterminé à honorer ses proches et ses racines. Sa force, Baptiste la puise dans ses débuts modestes : « En Normandie, je voyais que je m’éteignais, que la flamme s’éteignait. Je ne suis qu’un petit Normand qui a voulu vivre ses rêves ».

Actuellement en Oklahoma pour un tournoi, Baptiste partage avec lucidité les sacrifices que cela implique : « Parfois, c’est compliqué. Je ne parle pas bien anglais et je suis loin des miens. Après ce tournoi, la seule chose que je veux, c’est rentrer en Normandie, me reposer, profiter de ma famille et de mon bébé ».

Dans un sport où la visibilité peut tout changer, Baptiste a vite compris qu’il fallait aussi « savoir se vendre ». En filmant ses entraînements, ses combats et sa vie aux États-Unis, il a captivé un public impressionné par ce Français qui ose tout : « Une de mes vidéos a fait 1.7 million de vues. Les gens étaient fascinés de voir un 'petit' Français qui affronte les plus durs des États-Unis ».

De 1.000 abonnés à plus de 50.000 sur Tiktok, il est devenu un modèle de persévérance et transmet un message clair à ceux qui osent rêver : « Ce qu’on croit impossible ne l’est pas. Quand on a un rêve en tête, on met tout en place pour le réaliser. Le seul vrai obstacle, c’est le regret de ne pas avoir essayé ».

Des rêves, Baptiste en a encore plein la tête : « J’organiserai mes propres évènements en France. Je combattrai en Normandie, pour mon peuple, pour ma famille ».


Jean A. Fall, Fondateur de Cinewax (New York)

Jean A. Fall est un entrepreneur franco-sénégalais, producteur et fondateur de Cinewax, une association culturelle créée en 2015 visant à valoriser les récits d’Afrique et de ses diasporas à travers le cinéma. La mission de Cinewax est de rendre visibles les talents, la diversité et la richesse culturelle du continent africain et de la Caraïbe, en diffusant des oeuvres de qualité via des festivals, des projections, du streaming, et une plateforme numérique dédiée.

Depuis sa création, l’association a organisé plus de 150 événements en France, réunissant plus de 22 000 spectateurs, avec des festivals, ciné-clubs, avant-premières et rencontres en salle ou en extérieur.

Elle a également lancé le premier festival en ligne consacré au cinéma africain, le Online African Film Festival (OAFF), accessible dans 73 pays, et développe actuellement une nouvelle plateforme de streaming pour rendre ses films plus accessibles à l’échelle mondiale.

Cinewax oeuvre contre l’invisibilisation, les clichés racistes issus de la colonisation, et la méconnaissance des cultures africaines en utilisant le cinéma comme outil éducatif, de sensibilisation et de promotion. L’association est également très engagée en faveur de la diversité et de la représentation authentique, valorisant la jeune génération de cinéastes issus des diasporas africaines et caribéennes.

En outre, Jean Fall est engagé dans plusieurs initiatives, comme le programme éducatif Cinewax Éducation, qui propose un catalogue de films africains accompagnés de programmes pédagogiques pour les écoles, ainsi que le programme Cinewax Ambassadors lancé en 2024. Il a été récompensé par Forbes Africa en 2022 comme 30 Under 30. Son objectif est de continuer à promouvoir la culture africaine à travers le cinéma, tout en participant à des événements internationaux, comme les prochains Cinewax African Cinema Days en République démocratique du Congo. Par son engagement, il aspire à faire évoluer la perception du continent africain dans le monde et à soutenir la nouvelle génération de talents cinématographiques africains et de la diaspora.

 

Timo Geis, Fondateur de Cactus Cru (Arizona)

Il est le premier à avoir osé. Produire du vin nature en Arizona, dans un État désertique peu réputé pour ses cépages, relevait du pari fou. Mais Timo Geis, franco-américain passionné, en a fait une réalité en devenant le premier à se lancer dans cette aventure viticole inédite au coeur du Sud-Ouest américain.

Enfant du pays, Timo Geis grandit entre l’Alsace et l’Arizona. D’un père français et d’une mère indienne, naturalisée américaine, son coeur balance longtemps entre les deux pays. Après une enfance à Sedona, au nord de l’Arizona, des études à Lille, des vendanges et une formation de sommelier dans son Alsace natale, c’est finalement auprès de sa mère qu’il s’installe pour réaliser un exploit : être la première personne à produire du vin nature dans cet État.

Pourtant, rien ne le prédestinait à la viticulture. Durant ses études, pour joindre les deux bouts, il travaille en restauration et découvre peu à peu le monde du vin. Un mentor l’encourage à approfondir ses connaissances et à se former. « Je suis parti faire les vendanges en Alsace. J’y ai découvert le vin nature et c’est devenu une évidence pour moi. Même si ma famille vivait sur la route des Vins, personne ne travaillait dans ce milieu. J’ai dû tout apprendre. » De retour en Arizona, faute d’opportunités en France, Timo se lance dans l’importation et la distribution de vins naturels français sous le nom Sélection Sauvage. Mais rapidement, il a envie d’aller plus loin. Il prend des cours d’oenologie et de viticulture, achète du matériel, se rapproche de producteurs bio locaux. « Mon premier cru est né dans ma chambre, chez ma mère. Je l’ai appelé Gosse Négoce, parce que je ne me considérais pas encore comme un producteur de vin mais comme un négociant. »

Sa marque, Cactus Cru, est née, et depuis cinq ans, il produit chaque année des vins singuliers, tous porteurs d’une histoire. Par exemple, en 2021, sa cuvée Grâce à vous est inspirée de l’amour reçu par ses parents. « Ils m’ont toujours soutenu et encouragé à réaliser mes rêves, à lancer mes projets. C’était important pour moi de les remercier de cette manière. » L’année suivante, il rend hommage à son père en nommant son millésime Dance France, du nom de la marque de vêtements de sport pour femmes créée par son père au milieu des années 80, qui a connu un succès fulgurant aux Etats-Unis. « Mon père a fait fortune avec cette marque. J’ai grandi entouré de leggings fluo, de bodys, de shootings photo. Et sur l’étiquette, c’est lui, entouré de mannequins vêtues des tenues emblématiques. »

Travailler sans intrants, dans un climat aussi aride que celui de l’Arizona, est un défi permanent. Mais pour Timo, c’est une évidence. « Faire du vin ici, c’est tout inventer, tout adapter. Mais c’est aussi prouver qu’on peut produire autrement, en respectant la nature, même loin des grandes appellations. » Ses cuvées, encore confidentielles, séduisent de plus en plus les amateurs curieux comme les initiés en quête d’authenticité. Aujourd’hui, ses bouteilles s’invitent sur les tables de plusieurs restaurants de la région. Un goût de terroir nouveau, à la croisée des mondes.

 

Armel Joly, co-fondateur d'Cabanon (New York)

Déjà plus de 10 années d’existence pour OCabanon, ce petit coin de France en plein coeur de Chelsea. La genèse de ce lieu bien connu des Français est aussi charmante que son décor. « Le restaurant est né lors de vacances dans le Rhode Island, nous explique Armel Joly, co-fondateur. Lors d’une soirée arrosée, nous nous sommes dits qu’il était temps de sauter le pas et de tenter l’aventure aux Etats-Unis ». Les associés d’OCabanon quittent donc leur travail en France et tentent leur chance dans la Big Apple. « J’avais toujours voulu vivre une expérience en dehors de France. Le projet s’est présenté comme une évidence », nous confie Armel. Autre évidence : le nom du lieu. « La grand-mère de mon associé Alexandre venait de Tarascon et elle avait une petite cuisine dans son jardin qu’elle appelait son cabanon. Nous pouvions sonner à sa porte à n’importe quelle heure et elle nous disait qu’elle allait au cabanon nous chercher un de ses plats familiaux dont elle avait le secret ».

 

OCabanon, 10 ans d’existence, pour ce petit coin de France à New York

Ce plaisir du partage autour d’un bon repas est dans l’ADN du restaurant qui fait autant découvrir les plaisirs simples des plats français à la clientèle américaine, que rappeler le goût des madeleines de Proust aux expatriés français. « Cet esprit de la grand-mère est transposé dans notre carte qui permet aux clients de partager des plats tous ensemble avec beaucoup de convivialité », souligne l’entrepreneur.

Tous ceux qui ont rencontré Armel et ses équipes savent que la bonne humeur est aussi l’un des succès d’OCabanon. Et pourtant, le Covid aurait pu très bien mettre un terme à cette belle aventure. « Nous avons eu peur mais nous n’avons pas baissé les bras. Il a fallu se réinventer à 100% », nous explique le restaurateur. La boutique lancée en 2017 se développe alors avec l’aide de Claire et Myline de French Wink et des produits d’alimentation sont livrés aux quatre coins de New York.

Depuis la pandémie passée, les affaires redémarrent. Le coin boutique permet toujours de proposer un bout de France à la clientèle. OCabanon propose également un service de catering et organise des évènements comme lors de la Coupe du Monde de rugby ou encore pour le Beaujolais nouveau. C’est un lieu aujourd’hui incontournable pour tous les Français de New York.

 

Loubna Pichard, Fondatrice de Zouz In (Hoboken)

Loubna Pichard est une entrepreneuse passionnée par la promotion de l’artisanat et du design méditerranéen, avec une vision de transcender les frontières culturelles. Elle a lancé ZOUZ IN, une marque dédiée à faire découvrir aux consommateurs américains des objets de décoration artisanaux issus de Tunisie, porteurs d’histoire et d’âme, tout en soutenant les artisans locaux.

 

Loubna Slimi Pichard et Zouz In, la chaleur de l'hospitalité tunisienne à New York

Originaire de Normandie, elle a passé une dizaine d’années à Paris, où elle s’est formée dans le secteur bancaire et a acquis une solide expérience en finance internationale. Elle a ensuite travaillé près de trois ans en Suisse chez Bank of America/MLBS, consolidant ses compétences en gestion des transactions bancaires internationales. Pendant cette période, elle s’est mariée en Normandie.

Son parcours l’a menée à vivre un an en Inde, une expérience qui a élargi ses horizons culturels et l’a initiée au design d’intérieur. Après avoir envisagé Jacksonville, elle s’est finalement installée à New York, où elle a connu des moments riches en opportunités et en apprentissages.

Son projet ZOUZ IN, lancé en 2024 depuis le New Jersey, reflète sa volonté de valoriser les savoir-faire artisanaux tunisiens dans un mode de vie contemporain. La marque propose des produits faits main, tels que la vaisselle en céramique, objets en bois d’olivier ou textiles tissés à la main, conçus pour durer et transmettre un héritage. La création de cette entreprise à partir de l’étranger a nécessité de surmonter des défis logistiques, économiques et normatifs liés à la gestion de relations à distance avec des artisans en Tunisie.

En tant que femme immigrée et mère de jumeaux, elle a aussi mené un parcours de résilience et d’engagement. Elle a été sélectionnée pour l’Equity Access Boost Camp de HelloAlice, ce qui lui a permis de renforcer sa confiance et de développer son réseau. La certification Women Business Enterprise (WBE) lui offre de nouvelles opportunités dans le marché américain.

Au coeur de son engagement se trouve une mission culturelle et humaine : faire rayonner l’artisanat tunisien et recréer un art de vivre méditerranéen à travers des pop-ups à New York et une boutique en ligne célébrant ses un an cette année. Son parcours témoigne de sa détermination à transformer un héritage multiculturel en un projet collectif, mêlant design, culture et transmission dans un contexte international.

 

Sophie Raubiet, Présidente de BZH New York (New York)

Sophie Raubiet est la présidente de BZH New York, une organisation à but non lucratif qui vise à créer un pont entre la Bretagne, en France, et New York, en favorisant les liens entre ces deux régions. Composée de bénévoles, l’association promeut la culture, l’économie et le tourisme de la Bretagne à New York.

Soutenue par 150 membres et partenaires, elle offre un cadre et des ressources pour réaliser plusieurs projets. Sa mission principale est de connecter les communautés bretonnes et celtiques à New York, en rendant hommage aux Bretons ayant immigré dans les années 1950-1960, et de renforcer le réseau avec d’autres associations celtiques dans le monde. Elle cherche aussi à favoriser les échanges avec les communautés irlandaises, écossaises, galloises, asturiennes, galiciennes et mancaises.

L’association souhaite également promouvoir la Bretagne sous ses aspects culturel, économique et touristique. Sur le plan culturel, elle met en avant la langue, la musique, l’art et l’histoire bretonne, en organisant des événements artistiques et en créant des collaborations entre artistes bretons et américains. Sur le plan économique, elle met en lumière la diversité et l’innovation de l’économie bretonne, tout en soutenant les entrepreneurs bretons dans leur développement à New York et en attirant des investissements américains en Bretagne. En matière touristique, BZH New York fait la promotion de la Bretagne comme destination de vacances, en valorisant sa gastronomie, ses festivals et son patrimoine légendaire.

L’organisation accompagne également les artistes et entrepreneurs bretons en leur fournissant assistance et contacts pour leurs projets à New York, et elle reste ouverte à aider tous les Bretons et amis de la Bretagne résidant ou voyageant à New York, notamment en facilitant l’organisation d’événements culturels, en soutenant le développement d’activités professionnelles, ou en aidant les touristes à profiter au mieux de leur séjour dans la ville.

 

Lucie Thomé, Fondatrice et CEO de Bébé Foodie (New York)

Lucie Thomé, après ses études en communication et commerce, a posé ses valises à New York en 2011 grâce à un stage de césure chez Bonpoint. Elle raconte : « J’avais 22 ans, des étoiles dans les yeux, et le sentiment diffus mais tenace que cette ville allait changer le cours de ma vie. » Elle poursuit son aventure à New York avec un stage chez Chantelle Lingerie, puis, après un programme MBA à l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud, elle revient à New York où elle reprend un poste chez Chantelle, puis chez Lampe Berger en marketing.

En 2016, elle intègre la maison Guerlain, où elle passe cinq années à se former, apprendre et s’affirmer, « bâtissant pas à pas mon expertise en stratégie marketing, en positionnement de marque, et en storytelling à l’américaine. » Elle résume cette période : « En dix ans, je me suis immergée dans le marché américain, développant une véritable capacité d’adaptation. »

 

Bébé Foodie pour une diversification alimentaire fun avec un « french twist »

 

En 2021, un tournant personnel et professionnel s’opère lorsqu’elle devient maman. Elle explique : « Avec ce bouleversement, je voulais donner du sens à ma vie. » Elle se forme alors au coaching en nutrition, et en 2022, elle lance Bébé Foodie, un projet profondément personnel, né de son expérience de parent et de son expertise en marketing. « C’est une réponse à un besoin personnel que j’ai voulu partager, » précise-t-elle.

Aujourd’hui, Bébé Foodie est devenue une marque incarnée, avec un site web chaleureux et engagé, une identité forte basée sur la bienveillance et la multiculturalité, et une communauté de 8 000 parents. Elle souligne : « En trois ans, nous avons créé une plateforme avec des partenariats avec des grandes marques comme Little Spoon, Pampers, et Yuka, et lancé une application mobile en février 2025, qui est notre véritable copilote nutritionnel pour les parents. »

Elle insiste sur le fait que « cette expérience est une aventure humaine, née d’une frustration : celle de ne pas trouver de ressources fiables et sans pression pour nourrir mes enfants. » La marque, selon elle, « reflète une philosophie : accompagner sans culpabiliser, respecter le rythme de chaque famille, et promouvoir la bienveillance. »

Lucie Thomé conclut : « Mon parcours est une histoire d’audace, de résilience et de réinvention. Ce dont je suis la plus fière, c’est d’avoir osé tout recommencer, de m’être adaptée et d’avoir transformé une trajectoire professionnelle en un projet à impact. »

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