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Trophées Etats-Unis : les 3 finalistes du Trophée Woman Empowerment 2025

Découvrez les 3 finalistes du Trophée Woman Empowerment des Trophées des Français des Etats-Unis, parrainé par Santexpat.fr

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Écrit par Santexpat.fr
Publié le 4 juillet 2025, mis à jour le 12 août 2025

Avant que les lauréats ne soient dévoilés lors de la cérémonie le 9 octobre prochain au Consulat général de France, découvrez les profils exceptionnels des 3 finalistes du Trophée Woman Empowerment des Trophées des Français des Etats-Unis, parrainé par Santexpat.fr Qui succèdera à Cyrielle Augier Retaureau et Anne-Laure Mondoulet ?

 

 

Chloé Aurard, Joueuse de hockey (Boston)

Originaire de Villard-de-Lans, Chloé Aurard a grandi dans une véritable culture de la glace. Pour elle, le hockey était une évidence : « Toute ma famille faisait du hockey : mes parents, mon grand-frère Éric… alors avec ma soeur jumelle Anaïs, nous avons naturellement suivi », raconte-t-elle. Les week-ends d’enfance se déroulaient au rythme des matchs des Ours de Villard : « Nous y passions nos samedis et dimanches, c’était une sorte de tradition », confie la hockeyeuse professionnelle.

À seulement 14 ans, Chloé Aurard et sa soeur Anaïs font leurs valises pour les États-Unis, un départ qui aurait pu effrayer, mais qu’elles ont vécu comme une évidence : « Nous ne serions pas parties l’une sans l’autre », confie Chloé Aurard. « C’était un pas vers l’inconnu, mais nous n’avons pas hésité longtemps », dit-elle.

Université prestigieuse, double parcours sport-études, cinq titres de championne de ligue universitaire, un master en poche. Le rêve américain se concrétise : « Si la Chloé de 14 ans avait su… Qui aurait cru que je jouerais pro aux États-Unis, en anglais, avec un diplôme en main ? Qui aurait cru que je gagnerais cinq titres de hockey ? ». Draftée par la PWHL, la ligue féminine nord-américaine, Chloé Aurard entre dans la cour des grandes. Elle joue aujourd’hui devant des milliers de spectateurs : « Quand je pense que j’ai commencé dans un village de 4.500 habitants ».

Aujourd’hui, la hockeyeuse professionnelle s’impose comme l’une des rares Françaises à évoluer à ce niveau. Elle mesure aussi le fossé entre l’Amérique du Nord et l’Europe en matière de hockey féminin : « Ici, le constat est autorisé, le jeu est plus physique », explique-t-elle, « et surtout, on est diffusées, sponsorisées, médiatisées. Le hockey féminin prend de l’ampleur aux États-Unis, et ce n’est que le début ». En France, « Je ne saurais même pas vous dire comment fonctionne la ligue féminine ». Son constat est sans appel : trop peu de joueuses, peu de visibilité, et celles qui rêvent grand partent à l’étranger.

Ses ambitions ? Les Jeux olympiques d’hiver en février 2026, le championnat du monde de hockey sur glace en avril 2026, et une belle saison avec sa future équipe. Mais ce qui l’anime avant tout ? Montrer que tout est possible à celui qui rêve, ose et n’abandonne jamais : « Il faut y croire, ne jamais écouter ceux qui disent que ce n’est pas un sport pour les filles ». Son message aux jeunes hockeyeuses est clair : « Travaillez dur, croyez en vos rêves, et surtout gardez confiance. Vous pouvez le faire ».

 

Juliette Fisbein, Fondatrice et présidente de Women 4 women (Portsmouth)

Juliette Fisbein a décidé très jeune de vivre à New York, passionnée par Central Park et l’effervescence des rues de la ville. À l’âge de cinq ans, lors d’un voyage avec ses parents, elle est tombée amoureuse de la ville, et à sept ans, elle annonçait à sa famille son désir de devenir avocate. À 19 ans, ce rêve commençait à prendre vie lorsqu’elle intégrait une formation de droit à New York. Plus de 35 ans plus tard, elle demeure aux États-Unis, heureuse d’y avoir trouvé un pays d’accueil.

Son parcours illustre le pouvoir de la volonté. Malgré une carrière d’avocate éprouvante, elle a réussi à atteindre ses objectifs. Forte de son expérience dans les cabinets, elle met désormais ses compétences au service des femmes cherchant une indépendance financière après avoir subi de fortes violences conjugales.

Depuis 2021, Juliette Fisbein a fondé et préside l’organisation Women4Women, une association sans but lucratif, créée à Brooklyn, visant à soutenir les femmes vulnérables confrontées à des défis sociaux et économiques. En soutenant 21 femmes et leurs familles, l’organisation accompagne celles qui ont été victimes de violences conjugales, souvent devenues mères célibataires, dans leur reconstruction. Grâce à deux programmes, “All In” et “Referrals”,

Women4Women écoute leurs besoins, les met en relation avec des professionnels et les aide à atteindre leurs objectifs. Ces actions incluent la littératie financière, le soutien psychologique, l’aide à l’obtention de subventions ou de logements, la réinsertion professionnelle, la formation, la garde d’enfants ou encore l’accompagnement médical.

Organisme apolitique et enregistré en tant que 501(c)(3), Women4Women a été fondée en 2021 pour venir en aide aux femmes et aux enfants en situation d’insécurité. Leur ambition est que chaque mère et chaque enfant puisse vivre dans la dignité, sans pauvreté. Les participantes à leurs programmes, appelées “Thrivers”, vont bien au-delà de la simple survie : elles s’épanouissent en devenant indépendantes financièrement et en reprenant leur vie en main.

 

Ikram Guerd, General Manager USA Aspivix (Los Angeles)

Ikram Guerd est une professionnelle passionnée dont le parcours exceptionnel est profondément marqué par son engagement dans l'innovation pour la santé des femmes, notamment à travers le dispositif médical Carevix. Originaire de la région parisienne dans un environnement multiculturel, elle a développé dès son enfance une ouverture d’esprit et une soif de voyages, transmises par son père, ainsi qu’un fort désir d’avoir un impact positif sur les plus vulnérables, hérité de sa mère. Après des études en commerce international à Paris, une expérience chez Procter & Gamble a révélé sa passion pour le marketing.

Poursuivant ses convictions, elle a choisi de se consacrer à la santé lors d’une mission d’intérim, ce qui a ouvert la voie à une carrière de 20 ans dans ce secteur, notamment dans la pharmacie, les soins à domicile et la biologie médicale. Son engagement pour améliorer la santé humaine l’a guidée vers une vie à l’étranger, et en 2016, elle a concrétisé ce rêve en intégrant Radiometer en Californie.

Là, elle a rapidement gravi les échelons de management, dirigeant des équipes multiculturelles et relevant des défis importants. En 2023, elle a intégré Aspivix, une start-up innovante spécialisée dans la santé des femmes, où elle occupe le poste de Directrice Générale aux États-Unis et Vice-Présidente Marketing Globale. C’est dans ce contexte qu’elle a véritablement placé Carevix, leur dispositif phare, au coeur de sa mission.

Carevix, le premier stabilisateur cervical au monde, est une innovation révolutionnaire conçue pour améliorer significativement la prise en charge des procédures gynécologiques telles que la pose de stérilet, biopsies, hystéroscopies et transferts d’embryon en FIV.

Contrairement aux instruments traumatiques traditionnels, la pince de Pozzi datant de plus de 130 ans, Carevix utilise un système de succion pour stabiliser le col utérin, réduisant de 73 % la douleur et les saignements lors de ces interventions. La conception de Carevix réside dans une volonté de moderniser la gynécologie en la rendant plus humaine, moins invasive, et en soignant davantage les patientes.

Depuis son arrivée sur le marché américain, Ikram a joué un rôle clé dans la stratégie de lancement et de développement de Carevix : elle a structuré les opérations aux USA, lancé la première étude clinique en partenariat avec l’Hôpital Universitaire d’Indianapolis (IU Health) et la Columbia University, et obtenu une reconnaissance internationale en étant désignée comme l’une des « Best Inventions 2024 » par TIME Magazine. La campagne virale qu’elle a orchestrée sur TikTok a rapidement touché plus de 3,3 millions de femmes, créant un mouvement de sensibilisation autour des douleurs gynécologiques et de la nécessité d’une meilleure prise en charge.

L’impact de Carevix dépasse largement la sphère commerciale. Son lancement a contribué à influencer les recommandations du CDC et des sociétés médicales américaines sur la gestion de la douleur lors des procédures gynécologiques, initiant une révolution dans la pratique médicale avec une approche centrée sur le confort et la sécurité des femmes. Ikram a également participé à de nombreux congrès, présenté les résultats cliniques et collaboré avec des partenaires cliniques et communautaires pour faire avancer cette cause.

Fière de ses accomplissements, elle souligne que Carevix contribue à combler un important vide dans la recherche et l’innovation dans la santé des femmes, secteur sous-investi alors que celles-ci représentent 51 % de la population mondiale. En tant que femme engagée pour l’égalité et la santé, Ikram voit dans Carevix une étape cruciale vers un avenir où la médecine gynécologique sera plus respectueuse, moins douloureuse, et davantage centrée sur les besoins des patientes. Son ambition est de poursuivre cette innovation, d’étendre son impact mondialement et de continuer à oeuvrer pour une médecine plus humaine, inclusive et efficace.

Au-delà de Carevix, Ikram reste engagée dans le bénévolat et la promotion de l’égalité des chances, tout en étant maman de deux enfants. Son parcours, riche en défis relevés avec résilience et détermination, témoigne de sa conviction que « la peur ne dure qu’un instant, mais les regrets durent toujours » et de sa volonté de laisser un héritage d’innovation et de justice sociale dans le domaine de la santé des femmes.

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