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Partir en Erasmus (II) : Pourquoi partir dans une telle aventure ?

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Jean-Bastien Payet
Écrit par Jean-Bastien Payet
Publié le 18 avril 2020, mis à jour le 20 avril 2020

Alors que le confinement est toujours bel et bien présent à Rome, il est temps de revenir sur cette année d’Erasmus, une année si spéciale. 

 

L’expérience, les rencontres et l’amusement

La première idée de ce qu’est année Erasmus, c’est bien sûr celle d’une année off. Comme si cette année-là dans notre cursus étudiant ne comptait pas vraiment et qu’elle n’était synonyme que d’amusement et de fête. La vérité, est que oui, il y a beaucoup d’avantages festifs à partir en Erasmus, mais ce n’est pas que cela. 
Tout d’abord, c’est une expérience et des rencontres : c’est l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et de nouveaux horizons. Selon le pays, la ville, ou encore l'université, l’on peut vivre mille expériences différentes. Si on a envie de s’immerger dans un tourbillon festif avec les étudiants locaux ou les associations d’étudiants étrangers, c’est possible. Si l’on veut vivre comme un local, et découvrir chaque recoin et chaque marché de la ville, encore une fois, c’est possible. Si l'on veut vivre avec la jeunesse locale et de profiter de la vie à la cool, à la douce, toujours et encore possible. Les expériences Erasmus sont multiples et dépendent de l’endroit où vous êtes et de vos envies. 
A Rome, certains connaissent par coeur la ville, les recoins inconnus du grand publics. D’autres, ne jurent que par les soirées Erasmus des facs romaines. Enfin, certains composent leur entourage seulement de jeunes italiens.

 

Le défi, la maturité et la réflexion

Au fond, je pense que c’est aussi, et même surtout, une année pour soi. 
C’est l'année pour se mettre au défi dans tous les sens du terme : partir à l’étranger, apprendre une nouvelle langue ou l’améliorer, découvrir de nouvelles façons de vivre. C’est un petit saut en avant, qui peut vraiment donner de nouvelles perspectives. Académiquement, on oublie souvent que la pratique des langues étrangères peut-être un grand avantage sur le marché du travail. Aussi, les entreprises valorisent de plus en plus les expériences à l’étranger, signe d’une maturité accrue, de courage et d’une vision différente de son domaine d’étude. Par exemple, rien de mieux pour travailler l’histoire de l’art que de passer un an à Rome ou à Florence.
Mais c’est surtout une année pour soi, dans le sens où c’est une année de réflexion et de maturité pour beaucoup. Dans mon cas, notre année à l’étranger étant obligatoire en 3ème année (donc juste avant nos choix de Master), c’est une année qui permet de mettre au clair ce qu’on a envie de faire, où on a envie d’aller, etc. C’est une année qui donne le temps de grandir, de se poser et de réfléchir sans être pris dans le tourbillon du quotidien, qui parfois nous déborde. Alors, même si cela paraît moins sexy, un an à l’étranger, ça fait grandir, et c’est réellement un avantage. 

 

Vivre sa propre vie

L’année Eramus fut pour moi une superbe expérience, mais comme chacun sait, il y a des moments où l’on doute, où l’on est triste, où l’on n'a pas envie de rester : et ce n’est pas grave. Il n’y a pas besoin d’aimer chaque seconde de son Erasmus pour l’apprécier au fond. Encore une fois, c’est une année pour soi, et cela veut aussi se laisser le temps de ne pas être tout le temps parfaitement bien. 

jean bastien payet
Publié le 18 avril 2020, mis à jour le 20 avril 2020

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