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La Nuit des idées : l’Europa che vogliamo

Nuit des idéesNuit des idées
Écrit par Karine Gauthey
Publié le 4 février 2019, mis à jour le 4 février 2019

1500 personnes ont eu l’opportunité d’assister à différents débats dans le cadre majestueux du Palais Farnèse jeudi soir, de 21 heures à minuit, à l’occasion de « La Nuit des idées : l’Europe que nous voulons ».

De fait, ce sont divers thèmes politiques, économiques, historiques, scientifiques, etc. qui ont été abordés et approfondis tout au long de la soirée dans les échanges entre des personnalités internationales telles que Piero Benvenuti (Commissaire de l’Agence spatiale italienne), Samantha Cristoforetti (astronaute), Emmanuel Demarco-Mota (directeur du théâtre de ville de Paris), Marco Giorgetti (directeur général de la Fondazione Teatro della Toscana), Viktor Elbling (ambassadeur d'Allemagne en Italie), Roberto Esposito, (philosophe), Monica Frassoni (coprésidente du Parti vert européen et présidente de l'Alliance européenne pour économiser l'énergie), et bien d’autres encore.

Pour l’événement, le Palais Farnèse avait mis ses salles à disposition, permettant aux invités de le visiter, sous la bienveillance de l’ambassadeur Christian Masset, en poste depuis 2017. À l’origine de cette ambitieuse initiative internationale, l’ambassadeur a souhaité permettre l’approfondissement et la réinvention des projets européens sous le prisme du regard des nouvelles générations, les mettant à l’honneur (plus de 500 étudiants avaient répondu à l’appel). Les auditeurs se sont promenés au milieu des débats, marqués principalement par l’histoire et les politiques économiques.

Le but de cette soirée, a rappelé l’ambassadeur français, est bien de renforcer des liens au-delà de la politique, et construire l’Europe de demain.

En un délicat parfum de myrrhe, le besoin de faire confiance à la jeunesse flottait dans l’air, au-dessus des mots des diplomates. L’Europe du travail (souvent sclérosé) pourra alors se rassurer sur les ambitions des dirigeants. Les journalistes Antonio et Bartek, à qui on a rendu un vibrant hommage, symbolisent de fait cette confiance en cette Europe jeune et convaincue.

Optimisme

La présentation s’est voulue optimiste au sujet de ce que les intervenants qualifiaient de « modèle » en matière de politique sociale mondiale : l’Europe. Ainsi, ils n’ont eu de cesse de rappeler l’Histoire, pourquoi l’Europe s’était élevée contre les conflits qui ont entaché les deux siècles précédents (pour ne pas remonter plus loin), souhaitant renforcer une Europe de la « solidarité ».

De beaux discours qui cherchaient peut-être à se racheter une conduite plutôt fébrile concernant la politique migratoire et fragile au sujet du Brexit. Mais derrière ces écrans, le but avoué était de favoriser, à travers les universités, l’innovation et la recherche, pour augmenter le niveau de vie des européens.

En début de soirée, lors du débat liminaire entre Samantha Cristoforetti et Piero Benvenuti, on a pu s’amuser des questions fantaisistes de la journaliste chargée d’entretenir la discussion au sujet de la station internationale en construction dans l’espace. Il planait comme une ère de changement, pourtant bien loin des réalités quotidiennes ; mais si l’on se prêtait au jeu, on pouvait aisément avoir des étoiles plein les yeux et se laisser aller à rêver d’une utopie à la manière de Thomas More, en imaginant un monde juste et sans frontières.

L’on aura tout particulièrement apprécié l’implication de Marie-Ève Venturino, toujours présente pour couvrir les événements culturels romains, tenant un stand pour la Librairie Française Stendhal (à ses côtés se dressait un stand radiophonique géré par Roma Tre).

 

Karine Gauthey
Publié le 4 février 2019, mis à jour le 4 février 2019

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