Le groupe Parmalat, qui vient de faire beaucoup parler de lui suite à l'OPA lancée par le français Lactalis, est de nouveau au centre de l'actualité. C'est une page peu brillante qui se tourne dans l'histoire du groupe agroalimentaire italien : la Cour de cassation a confirmé mercredi 4 mai la condamnation définitive de Calisto Tanzi pour manipulation de cours de Bourse dans l'affaire du krach Parmalat (2003), une banqueroute considérée comme l'un des plus grands scandales financiers en Europe. La peine a été réduite de dix ans à huit ans et un mois de réclusion. L'ancien numéro 1 de Parmalat, qui a été incarcéré hier dans l'après-midi, restera-t-il longtemps en prison ? Rien n'est moins sûr, une loi italienne permet aux condamnés de plus de 70 ans de bénéficier d'une mesure d'assignation à domicile. La décision devrait tomber au cours des prochains jours. Il ne s'agit cependant que du premier volet de l'aventure judiciaire de Calisto Tanzi, un deuxième procès est encore en cours à Parme pour banqueroute frauduleuse et association de malfaiteurs.
C. C. (www.lepetitjournal.com/Turin) vendredi 6 mai 2011

































