Les VTC sont prêts à bloquer Rome le lundi 25, pendant la grève des taxis. Le départ du cortège du Pala Lottomatica prévoit l'arrivée de 1 000 travailleurs venant de toute l'Italie.
Les chauffeurs de VTC prévoient de bloquer Rome lors du vote de défiance à Salvini. Arrivant de toute l'Italie, ils s'opposent aux décrets à l’étude du Ministère des Transports. Selon eux, ces mesures pourraient endiguer leur secteur. Lundi 25 mars, un cortège restreint de 20 voitures partira du Pala Lottomatica vers la place de la République. Organisé par Anitrav, Sistema Trasporti, Associazione Ncc Italia, Comitato Air et Asincc, cet événement devrait réunir plus de mille personnes de toute l'Italie.
Les motifs de la manifestation
Le ministère des Transports met en place les règles prévues en 2019 par l'ancien ministre Danilo Toninelli pour le secteur du transport avec chauffeur, critiquées par les VTC car elles semblent favoriser uniquement les taxis. La principale mesure contestée est le "Ren", registre électronique national, lié à une feuille électronique spécifiant les itinéraires des clients. Les Ncc dénoncent également l'obligation de retourner à la base après chaque service, et une proposition d'attente d'une heure entre chaque course. De plus, le ministère envisage une "interdiction d'intermédiation" qui exclurait les agences de voyage, les hôtels et Uber. Les chauffeurs craignent une bureaucratie excessive et des sanctions disproportionnées pour des infractions mineures.
Des revendications pour les deux secteurs
Sous le slogan "Non ci arrendiamo" ("Nous ne nous rendons pas"), les représentants des chauffeurs de VTC promettent une bataille acharnée. Piazza della Repubblica, ils prévoient de maintenir leur présence "jusqu'à ce qu’ils puissent s’entretenir avec Giorgia Meloni". Bien que la protestation soit nationale, Rome reste le foyer central du conflit. Avec 8 000 chauffeurs de taxi contre seulement 900 chauffeurs de VTC, la capitale italienne est le théâtre d'un déséquilibre exacerbé par les pressions du "lobby des taxis". Ces derniers, annoncés en grève pour le lundi 25 mars dès 8 heures du matin, protestent contre les demandes de l'Agcm concernant l'octroi de nouvelles licences à Rome.
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