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Italie : le taux de chômage stable à 7,9%, mais explose chez les jeunes

ouvrier dans une usineouvrier dans une usine
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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 3 novembre 2022, mis à jour le 4 novembre 2022

En septembre, après deux mois de recul, le taux d’emploi général de la population active a augmenté en Italie. Mais le taux de chômage des jeunes, déjà très élevé, a encore augmenté, à 23,7%.

 

Le taux de chômage en Italie est resté stable en septembre par rapport au mois précédent, à 7,9%, a annoncé jeudi l'Institut national des statistiques (Istat), un niveau supérieur à celui de la zone euro situé à 6,6%.
Après deux mois de recul, le taux d'emploi général de la population active en Italie a augmenté, gagnant 0,2 point à 60,2% par rapport au mois précédent, et 1,4% par rapport à septembre 2021. Cette hausse fait suite à deux mois consécutifs de recul, les premiers enregistrés depuis août 2021.

 

Le fléau du chômage des jeunes, encore en hausse en Italie

Si le taux de chômage général reste stable, celui des jeunes de 15-24 ans, déjà élevé, a continué à progresser en septembre. Il s’est accru de 1,6 points en un mois, grimpant à 23,7%, indique l’Istat. Pour la tranche des 25-34 ans, le taux de chômage est moindre, mais plus élevé que le taux général, à 10,4%.
Le taux de chômage des femmes est quant à lui resté inchangé à 9,3% en septembre, mais il demeure aussi à un niveau bien plus élevé que celui des hommes (6,9%).

 

Hausse du PIB surprise au troisième trimestre

Malgré la crise énergétique et l’inflation record, l’Italie a vu son PIB progresser de 0,5% au troisième trimestre par rapport au précédent. Cette croissance italienne, supérieure à la moyenne de la zone euro (+0,2%) a constitué une surprise puisque le précédent gouvernement, dirigé par Mario Draghi, tablait sur un recul de -0,2%. Pour autant, les prévisions pour le quatrième trimestre s’annoncent plus ternes. En 2023, si l’ancien gouvernement italien tablait sur une croissance de son PIB 0,6 % l’an prochain, le Fonds monétaire international (FMI) juge quant à lui une inévitable récession en Italie, marquée par un recul du PIB de 0,2%.

 

 

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