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Italie: En hausse, la production industrielle dépasse le niveau prépandémie (février)

facade du Bâtiment de l'ISTATfacade du Bâtiment de l'ISTAT
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 13 avril 2022, mis à jour le 14 avril 2022

La production industrielle a enregistré une hausse de 4% en Italie en février, et atteint un indice supérieur à celui de 2020, selon l’Istat. La tendance positive est toutefois antérieure à l’éclatement du conflit en Ukraine, qui entraînera une baisse du PIB italien au premier trimestre.

Avant l’éclatement de la guerre en Ukraine, la production industrielle en Italie a retrouvé un niveau supérieur à celui d’avant la pandémie. Le mois de février a enregistré une hausse de 4% par rapport au mois précédent, selon l’Institut de la statistique italien, et cela après deux mois consécutifs de baisse. La production industrielle retrouve ainsi un indice supérieur à celui de février 2020, bien que sur la moyenne des trois derniers mois, la dynamique conjoncturelle reste négative (-0,9%).

Une amélioration pour certains secteurs

L’indice de février montre des augmentations conjoncturelles dans la plupart des secteurs de l’industrie : les biens de consommation (+5,2%), les biens intermédiaires (+2,7%), l’énergie (+0,9%).
Les secteurs d’activité économique qui enregistrent une hausse majeure sont les industries textiles, d’habillement, cuir et accessoires (+11,7%), la fabrication d’ordinateurs et de produits électroniques (+8,3%). Alors que des baisses de production ont été enregistrées dans la fabrication de produits pharmaceutiques (-3,8%) et la fabrication d’articles en gomme et matières plastiques (-2,9%)

En attendant les effets du conflit en Ukraine sur l’économie italienne

La tendance positive relevée par le dernier rapport de l’Istat s’inscrit toutefois dans une période antérieure à la guerre en Ukraine, le 24 février dernier. Le ministre de l’Economie, Daniele Franco, a lui-même annoncé que le PIB italien devrait enregistrer une baisse au premier trimestre « due surtout à la production industrielle ».
Dans son communiqué, l’institut de la statistique pointe surtout du doigt la hausse des prix, l’inflation restant la préoccupation principale : « la forte accélération de l'inflation, conditionnée par l'évolution des prix de l'énergie, reste le principal risque, auquel sont associés de possibles effets négatifs liés au ralentissement du commerce international et à l'appréciation du dollar ».

 

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