

Après quatre ans àl'AS Roma, Olivier Dacourt vient de rejoindre l'Inter. Le milieu de terrain aime l'Italie, sa langue, sa cuisine, sa qualitéde vie... Il aime aussi Marco Materazzi, qui ne mérite vraiment pas un coup de boule ! Rencontre
Photo Inter.it
Lepetitjournal.com : Tu quittes Rome après 4 ans pour rejoindre L'Inter avec un contrat de 3 ans en poche. L'Italie, c'est un véritable coup de c?ur ?
Oui effectivement, j'aime l'Italie, je m'y sens bien. Pour la qualitéde vie tout d'abord. J'adore la langue et ma famille s'y est aussi épanouie. L'équilibre familial est un aspect important dans la vie d'un footballeur. Mais je suis venu surtout pour relever un challenge sportif : gagner le titre de champion d'Italie avec l'Inter qui ne l'a pas remportédepuis 1989.
San Siro est un stade mythique. Qu'as tu ressenti lorsque tu as jouépour la première fois sous les couleurs de l'Inter ?
C'est un très bon souvenir. Le premier match que j'ai joué, c'était la Super Coupe d'Italie contre la Roma, mon ancien club. On a rapidement étémené3-0. Là, je pensais vraiment être le chat noir de l'équipe car j'avais jouétrois finales de Coupe d'Italie, toutes les trois perdues. Finalement on gagne 4-3 après prolongations. Quelle émotion pour une première àSan Siro !
J'imagine que les pâtes sont àl'honneur dans votre régime de sportif mais finalement quelle est ta spécialitéitalienne préférée ?
J'aime la cuisine italienne. J'ai un faible pour la mozzarella di bufala, les pâtes aux truffes, la Fiorentina?
Lorsque tu ne portes pas le maillot, tu aimes prendre soin de ta tenue vestimentaire. Ta marque de prédilection ?
Côtévêtement, je suis très Français : Yves Saint Laurent. En Italie, Dolce &Gabanna. J'avoue avoir un penchant pour les costards cravate dès que j'en ai l'occasion.
Ton jour de repos pour le déjeuner ou l'aperitivo, oùpeut-on t'apercevoir ?
J'aime fréquenter l'hôtel Bulgari. Perdu au fond d'une rue, en étéc'est un vrai havre de paix. Le Nobu pour ses excellents sushis.
Tu joues aux côtés de Materazzi. Mérite t-il vraiment un coup de boule ?
Non. On se connaît depuis 8 ans. On jouait àl'époque ensemble àEverton en Angleterre. Sur un terrain de football, le coup de tête n'a pas sa place. Marco m'a accueilli àmon arrivée àl'Inter, il s'est rendu très disponible en dehors du terrain et m'a rendu beaucoup de services. C'est un bon co-équipier.
Nous sommes pas mal de Français àMilan heureux de venir encourager les nouvelles recrues françaises sur la pelouse de San Siro. Qu'as-tu envie de leur dire ?
Merci àvous de nous avoir si bien accueillis ànotre arrivée àMilan et surtout venez nombreux au stade, venez voir du spectacle !
Propos recueillis par Marie LIAGRE - www.lepetitjournal.com Milan - 6 novembre 2006
Olivier Dacourt sur Inter.it
Olivier Dacourt sur L'Equipe.fr
A lire aussi : FOOT - Dans l'arêne de San Siro (LPJ - 02/10/2006)

















































