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En Italie, la baisse du PIB est moins accentuée que prévu

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 2 février 2021

Dans le cadre d’une année 2020 flagellée par la pandémie de coronavirus, l’Istat annonce une baisse du PIB inférieure aux prévisions du gouvernement, mais supérieure à la moyenne de la zone euro.

L’économie italienne est en souffrance. Les derniers chiffres de l’Istat, rendus publics par l’Institut national de la statistique ce mardi 2 février le confirment. L’année dernière, le PIB italien a chuté de 8,9%. C’est toutefois un chiffre légèrement meilleur que celui estimé par le gouvernement qui tablait sur une contraction de 9%. Récemment, le Fonds monétaire international (FMI) attribuait quant à lui à la Péninsule une baisse de son PIB 9,2% en 2020, qui serait suivie d’un rebond de 3% en 2021.

Mais l’Istat démontre un certain maintien de l’économie italienne sur la fin de l’année. Au quatrième trimestre, dans un contexte de recrudescence de l’épidémie après l’été, et donc de restrictions afin de contenir la diffusion du virus, le PIB a baissé de 2 points par rapport à la période précédente, alors qu’une chute de 2,2 points était estimée par les experts. Rappelons que le troisième trimestre avait signé une robuste reprise de 16%.

La situation dans la zone euro

L’institut européen de la statistique (Eurostat) a également diffusé les chiffres relatifs aux PIB des pays de l’Union européenne. Au quatrième trimestre 2020, la baisse moyenne du produit intérieur brut de la zone euro s’établit à -0,7% par rapport au trimestre précédent et de -0,5% pour l’UE. Seule l’Autriche fait pire que l’Italie, avec une baisse enregistrée de -4,3%. La France, elle, s’en sort avec une diminution de son PIB de 1,3% au 4ème trimestre, et de 8,3% sur l’année selon les premières estimations de l’Insee.
Et sur l’ensemble de l’année 2020, les premières estimations de l’Eurostat tablent sur une baisse de 6,8% pour la zone euro, de 6,4% pour l’UE.

Le même jour des annonces de l’Istat, mardi, la Commission européenne a versé à l’Italie un nouveau financement de 4,5 milliards d’euros dans le cadre de l’instrument SURE, ce soutien qui prend la forme de prêts accordés à des conditions favorables, afin de permettre aux Etats bénéficiaires de faire face à l'augmentation soudaine des dépenses publiques destinées à préserver l'emploi, comme le chômage partiel.  Au total, l’Italie recevra 27,4 milliards d’euros du programme SURE.

 

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