Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Ceta : l'attrait du Québec pour les entreprises italiennes

Ceta québec milanCeta québec milan
La déléguation du Québec de Rome était à Milan le 28 février dernier
Écrit par Monica La Rivière
Publié le 7 mars 2018, mis à jour le 7 mars 2018

Lors d’une table ronde à Milan le 28 février dernier, la nouvelle Déléguée du Québec à Rome, Marianna Simeone, a présenté aux entrepreneurs italiens les opportunités du récent accord de libre-échange Ceta. Nombre de secteurs à l’avant-garde dans la province francophone du Québec : de l’Aérospatial à l’intelligence artificielle, de la biotechnologie à la recherche scientifique.

Le CETA : un accord entre le Canada et l’Europe

Il s’agit d’un accord de libre-échange commercial et de libre circulation des personnes entre le Canada et l’Europe, entré en vigueur en septembre 2017. Bien que la plupart des pays de l’UE doivent encore le ratifier, comme l’Italie et la France, l’accord est effectif au niveau du parlement européen. Il est donc possible dès maintenant pour les entreprises européennes de jouir de la levée des barrières douanières en important ou en exportant des biens et des services (à l’exclusion des automobiles) ou de bénéficier de crédits d’impôt en implantant une filiale sur le sol canadien.

Marianna Simeone, Déléguée du Québec à Rome, a présenté les points forts de la province francophone du Canada, culturellement plus proche de l’Europe : « le Québec est une province stable avec un système bancaire solide qui n’a pas été ébranlé en 2008. Elle fournit de l’énergie hydroélectrique à bas prix. Elle représente une porte d’accès aux Etats-Unis : par le fleuve St Laurent qui la traverse et qui relie l’Europe avec le Midwest Américain et par le marché de libre-échange avec les USA et le Mexique NAFTA (ALENA), qui compte déjà près de 135 millions de consommateurs au long des 1000 km de l’axe commercial nord-sud ».

Les secteurs de l’avenir au Québec : aux confins de la réalité virtuelle

Et parmi les secteurs de pointe au Québec, tels qu’énumérés par la Déléguée de la région à Rome : l’aéronautique au titre duquel Montréal s’érige comme l’une des trois capitales mondiales, avec Seattle et Toulouse. Au Canada, plus de 50 % de la production aérospatiale provient du Québec et 80% est exportée. On pense aux Airbus de la compagnie Bombardier mais aussi aux programmes de simulateurs de vol. Montréal se veut aussi le cinquième pôle mondial du jeu vidéo après Tokyo, Londres, San Francisco et Austin et pionnière dans la réalité virtuelle. La filiale de l’entreprise française Ubisoft y emploie 4.000 personnes. Les studios multimédias coûtent moins chers qu’ailleurs au Canada et aux USA. Résultat, le secteur du software a grimpé à 1000% en 15 ans !

Côté santé, Montréal accueille, en dehors des grands pôles de recherche universitaires et hospitaliers, 450 entreprises actives dans la recherche fondamentale, la fabrication, les biotechnologies, la recherche contractuelle et les technologies médicales.

IQ service aux investisseurs

Investissement Québec est une agence parapublique qui entend accompagner les entrepreneurs à chacune des étapes d’une éventuelle implantation, et même après, et ceci sans frais. L’agence fournit une connaissance étendue et approfondie des sites développables du Québec, en organisant la visite ainsi que des rencontres avec des partenaires stratégiques pour faciliter l’implantation de l’entreprise. Elle procure aussi des financements. « En 2016-2017, les activités de prospection ont contribué à concrétiser 65 projets de sociétés internationales d’une valeur de 1,5 G$ », explique David Brulotte, directeur de la filiale internationale IQ de Paris.

 

Monica La Rivière
Publié le 7 mars 2018, mis à jour le 7 mars 2018

Sujets du moment

Flash infos