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Le Système « IB » : mes enfants, ces futurs citoyens du monde

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Écrit par Article Partenaire
Publié le 22 octobre 2018, mis à jour le 22 octobre 2018

Il arrive souvent que les Français soient envoyés en expatriation dans des villes ne comptant pas d'école française. Les écoles internationales employant le système IB (International Baccalaureat) s'avèrent alors une alternative intéressante. Ce système très en vogue constitue-t-il un choix d'avenir pour les enfants de familles expatriées ?

 

      Le Baccalauréat international, plus connu sous le nom de « Système IB », fête aujourd'hui ses 50 ans.  La mondialisation en marche dans les années 1960, et son flot de diplomates et de familles expatriées envoyées aux quatre coins du monde, créait la demande d’un label garantissant un haut niveau d'éducation  et facilement transposable à travers le monde. Mais le Système IB, créé à l'initiative d'enseignants de l'Ecole internationale de Genève, s'avérait en outre animé d'une philosophie refusant la fatalité d'une époque marquée par les tensions de la Guerre froide : il s'agissait de former une génération de véritables citoyens du monde, se distinguant par leur ouverture d'esprit, leur multiculturalisme et leur avidité d'apprendre. D'abord implanté dans une douzaine d'écoles avant-gardistes en Suisse et aux Etats-Unis, qui aurait deviné que s'en revendiqueraient, en 2018, plus de 4000 écoles dans 140 pays.

 

       Le système IB voit l'école, plutôt que comme le lieu de l'accumulation des connaissances, comme le temple de la curiosité, de l'esprit de découverte et du plaisir d’apprendre. Dès le primaire, les enfants sont poussés à effectuer des recherches dans le cadre de la rédaction d'essais, quoi de plus naturel à l’heure d'internet. «  Les enfants sont incités à prendre des risques, et l'accent est davantage porté sur l'argumentation des idées personnelles  que sur la perfection de la forme. Ils s'agit de leur faire prendre confiance en leurs capacités dés le plus jeune âge », témoigne Mathieu Choplain d'Axiom, agence spécialisée dans le soutien scolaire pour les enfants d'expatriés. Un système qui ambitionne donc d'aider les futurs adultes à se construire et progresser certes scolairement, mais aussi personnellement, émotionnellement et socialement. L'examen final du cursus IB accorde  d'ailleurs un poids prépondérant aux matières choisies par les élèves, qui peuvent aller de la psychologie à la biologie en passant par la sculpture et le montage vidéo. Par soucis d’un développement complet des personnalités, les élèves doivent toutefois conjuguer une science expérimentale, une science humaine et une activité artistique.

 

       Devant tant de liberté, les parents formés sur les bancs de la vieille école se sentent parfois déboussolés. « Une pléiade de notions sont enseignées en parallèle, et le système permet difficilement d'ouvrir un livre à un chapitre précis pour aider son enfant », confie Véronique, dont la fille a rejoint cette année le système IB. D'autant plus qu'en primaire, les élèves sont dispensés de devoirs à la maison. Heureusement, les parents peuvent compter sur l'aide d'agences de soutien scolaire comme Axiom . « Nos professeurs sont le plus souvent biculturels, notamment des Français ayant étudié ou déjà enseigné dans le cadre du système IB. Ils comprennent les difficultés méthodologiques rencontrées par les enfants et savent aider les parents à suivre la scolarité de leurs enfants en toute sérénité », souligne Mathieu Choplain, le fondateur de l'agence.

 

       Cette liberté dans l'apprentissage au cœur du système IB ne manque pas d'être pointée du doigt par les chantres de l'éducation traditionnelle. La culture générale et l'adaptabilité qu'il confère s'obtiendraient au détriment d'une profondeur des raisonnements et d'une culture du détail. Et il n'est pas à exclure que le système IB forme mieux les futurs managers d'entreprises internationales que les apprentis chercheurs en sciences dures. Mais pour Viktoria, « Le système IB est adapté à ce que demande le marché ». Les études récentes montrent d'ailleurs que les jeunes diplômés du système IB ont de plus fortes chances d'intégrer les meilleures universités mondiales et de pousser leurs études jusqu'au doctorat : un amour des études lié au sentiment de liberté qui leur est associé ? Sans doute est-ce aussi que les universités apprécient les capacités d'initiative et de recherche inhérente aux étudiants issus du système IB, et voient donc d'un bon œil les candidatures estampillées « IB ». En France, les étudiants titulaires d'un diplôme IB, quel que soit le pays dans lequel il a été préparé et obtenu, sont ainsi dispensés du baccalauréat français.

 

Publié le 22 octobre 2018, mis à jour le 22 octobre 2018