La notoriété de Jean-Paul COURCHIA ne cesse de grandir, il faut dire que tout dans ses œuvres se récrie d'une grande douceur, de la nostalgie de ce Marseille qu'il aime tant, qui est devenu son «chez lui» - il est natif du Maroc - mais avant tout c'est un «méditerranéen» qui a trouvé définitivement ses repères à Marseille. On le ressent bien dans ses toiles car l'artiste se surpasse pour obtenir une œuvre peinte à la fois personnalisée et techniquement aboutie. Force est de reconnaître que Jean-Paul COURCHIA réalise cet exploit à la perfection, par le savant mélange de son talent et de ses propres émotions, telles que, la tranquillité, les souvenirs d'enfance, le bonheur, et une joie de vivre qui explose, - par le support de sa palette chromatique, - de couleurs rendues encore plus vives par notre «beau soleil», des sentiments qu'il ne peut à aucun moment cacher aux visiteurs d'une telle exposition.
Que dire de ses marines, sinon qu'elles recèlent des clins d'œil hiérarchiques pour tout bon Marseillais qui se respecte et sont souvent inspirées du quotidien du vieux port de l'entre deux guerres: le bassin du Carénage, autrefois débarcadère des marchandises, la criée aux poissons, les remorqueurs, autant de sujets repris avec verve tout en conservant le cachet mythique de la citée phocéenne.
Quant à sa toile sur l'entrée du port de Marseille , elle résume, à elle seule, le merveilleux chemin parcouru par J.P. COURCHIA depuis sa première exposition dans les salons de notre Maison: un petit chef d'œuvre représentant tout l'univers créatif et nostalgique de Jean-Paul COURCHIA d'un côté les murs de la citadelle, de l'autre les maisons de naguère, une petite touche de verdure …et fendant le bleu argenté d'une mer d'huile, 2 ou 3 petits voiliers s'élancent fièrement pour regagner le quai, au soleil couchant! Devant un tel spectacle on a le sentiment de regarder, par le petit bout d'une lorgnette nommée «passé», une image «magique» aux senteurs d'iode qui viennent presque jusqu'à vous chatouiller les narines!
Bien évidement, sa thématique ne se résume pas qu'à ses marines, vous ne pourrez qu'être enchantés par ses terrasses fleuries, ses fenêtres ouvertes sur une nature luxuriante, telle qu'on en trouve en Provence tandis que ses bouquets voluptueux trouvent inconditionnellement leurs places dans ses réalisations picturales. Les paysages ombragés sont de pures merveilles qui éveillent en vous une brusque envie … de rentrer dans la toile, pour y faire une sieste bercée par le chant des cigales… de ressentir les odeurs des épices, du thym et du romarin … toutes les saveurs de cette Provence si chère au cœur de Jean-Paul COURCHIA sans omettre de parler de ses toiles représentant Notre Dame de la Garde, titulaire et protectrice de la ville et qu'aucun Marseillais ne saurait oublier!
Sa couleur de prédilection: le bleu, cette couleur magnifique qui se décline à l'infini quelque fois en clair, en foncé, électrisé à certains moments par les reflets de ce beau soleil que tout le monde nous envie, la mer et le ciel se rejoignant en un diamètre magique qu'il sait si bien recréer! Cette aptitude ajoutée - à l'épure de son écriture picturale, sa palette à la fois chatoyante et diaphane, la rigueur et l'audace de ses mises en page en passant par la fluidité de son exécution - font de Jean-Paul COURCHIA un peintre de grand talent, témoignant de sa propre personnalité et d'une grande maîtrise technique.
DIAPORAMA:
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Infos:
Du mercredi 25 juin 2008 au samedi 12 juillet 2008 inclus
Tous les jours de 15 H 00 à 20 H 00, sauf dimanches et jours fériés
Maison de l'AMÉRIQUE LATINE de MONACO
Sous la Présidence d'Honneur de S.A.S le Prince Albert II de Monaco
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