La Paris Fashion Week a démarré ce lundi 25 septembre, mettant en avant les collections de prêt-à-porter féminin pour le printemps-été 2024, avec la participation de 108 maisons de mode. Focus sur onze nouveaux talents et visages de la mode, qui signent leur arrivée pour cette saison parisienne.
Du 25 septembre au 3 octobre se déroule la Paris Fashion Week, un événement incontournable de l'industrie de la mode, qui a lieu deux fois par an dans les principales capitales de la mode du monde, notamment New York, Londres, Milan et enfin Paris, qui clôture la saison.
Cet événement prestigieux réunit créateurs de mode, mannequins, célébrités, acheteurs et médias du monde entier, pour présenter les dernières tendances et collections des grandes maisons de couture. Parmi elles, 67 proposeront des défilés tandis que 41 présenteront leurs créations sous forme de présentations. Les grandes icônes de la mode, telles que Christian Dior, Yves Saint Laurent et Chanel, seront naturellement au rendez-vous.
D’autres ont cependant choisi de s’émanciper du calendrier officiel de la Fashion week, tels que Jacquemus ou bien encore Gucci, et laissent ainsi leur place à de jeunes marques, pour leurs premières expériences au sein de cette Semaine de la Mode parisienne.
Cette saison, onze designers font leurs premiers pas à la Paris Fashion week, pour des défilés ou des présentations de leurs créations.
Les défilés :
Marie Adam-Leenaerdt (Belgique)
Le lundi 25 septembre, à 16 heures.
Diplômée de l’École La Chambre, Marie Adam-Leenaerdt ouvre le bal ce lundi, avec sa seconde entrée dans le calendrier officiel de la Fashion Week. Cette créatrice belge âgée de 27 ans, s’est récemment invitée au sein des marques de luxe, en créant une collection sobre, sans nom, ni logo. Adepte des longues robes et longs manteaux, elle choisit de les travailler avec des coupes toujours plus surprenantes. À la fois fluide et rigide, elle vient transformer des vêtements du quotidien en des créations originales.
Weinsanto (France)
Le lundi 25 septembre, à 17 H 30.
Des robes asymétriques, aux couleurs à la fois chaudes et délavées, en passant du spectaculaire à la sobriété, ainsi se présente l’univers de Victor Weinsanto. Ce jeune styliste de 28 ans a fait ses débuts à la Fashion Week en mars 2021, avec une étonnante robe en chevelure naturelle, qui vient concurrencer la véritable fourrure. Cet ancien danseur raconte, lors de son entretien avec Vanityfair, avoir travaillé pendant plusieurs années au McDo chaque soir, jusqu’à 3 heures du matin, afin de financer ses études de mode aux ateliers Chardon Savard. Essentiellement portées par Paloma, gagnant·e de la première saison de Dragrace, ses créations incarnent également l’univers drag Queen.
Un jeune prodige plus que déterminé et passionné, dont on attend avec impatience sa nouvelle collection.
Peter Do (USA)
Le mardi 26 septembre, à 10 heures.
Vêtements longs et fluides, transparence, élégance et prestance ; bienvenue dans l’univers de Peter Do, ce designer âgé de 33 ans, d’origine vietnamienne, parti s’installer à New-York en 2018. Sa marque, qui inspire l’essence même du vêtement, s’est fait remarquer et portée par les plus grandes personnalités, telles que l’actrice Zendaya Coleman. Il fait sa première apparition sur le calendrier officiel de la Fashion Week dès le mardi 26 septembre.
Marni (Italie)
Le mercredi 27 septembre, à 13 H 30.
Fondée en 1994 par Consuelo Castiglioni, la marque italienne est une figure de inconditionnelle de la mode. Avec ses vêtements colorés, aux structures et aux motifs travaillés, son succès n’a pas tardé à monter, sans aucune publicité. Présente l’an passé à la Fashion Week de New York, la griffe défilera pour la première fois dans la capitale française. Adepte de la couleur jaune poussin, que le créateur marie avec perfection avec le traditionnel noir, ses créations ne pourront passer inaperçu lors du défilé prévu le mercredi.
Casablanca (France - Maroc)
Le dimanche 1er octobre, à 16 h 30.
Avec la marque franco-marocaine Casablanca, c’est les vacances avant l’heure. Son fondateur, Charaf Tajer, propose des créations toujours plus exotiques, tout droit débarquées du Maroc. Un vestiaire toujours confortable, tout en restant élégant, avec une légère inspiration kitsch, la marque est déjà prisée par de nombreuses célébrités, telles qu’A$AP Rocky ou bien encore Rihanna. Il saura faire voyager le public de la Fashion Week lors de son défilé qui se déroulera en fin de semaine.
Kiko Kostadinov (Grande-Bretagne)
Le mardi 3 octobre, à 12 H 30.
Alors qu’il n’est encore qu’étudiant à Central Saint Martins à Londres, ce designer d’origine bulgare, s’invite dans l’histoire de la mode avec une conceptualisation singulière, fondée sur le workwear, mêlée à une superposition de matières et d’accessoires. Blouses de travail et baskets, bottes ceinturées, on retrouve également à travers ses collections des inspirations de Pier Paolo Pasolini (hyper lien). Il a notamment collaboré avec Michael Kopelman et le styliste Stephen Mann, mais aussi la marque sportive Asics (hyperlien).
Duran Lantink (Pays-Bas)
Le mardi 3 octobre, à 16 h 30.
Designer situé à Amsterdam, il propose à travers ses collections une éthique durable et innovante, en travaillant notamment avec la communauté des sans-abris d’Amsterdam, mais aussi les travailleuses du sexe au Cap. Engagé dans l’upcycling, Duran Lantik utilise pour ses créations aux matières variées, des chutes de vêtements de luxe. Nommé au prestigieux prix LVMH en 2019, il s’est notamment fait connaître pour son célèbre « pantalon vagin », porté par la chanteuse Janelle Monáe, dans son clip PYNK (hyperlien) sorti en 2018. Son défilé, qui promet d’être plus que surprenant, clôturera cette saison.
Les présentations :
Caroline Hú (Chine)
Le mercredi 27 septembre, de 11 h 30 à 13 H 30.
Avec près de 650.000 de followers sur Instagram, Caroline Hú est l’une des rédactrices mode les plus suivies en France. Par son statut d’influenceuse qui lui a donné une véritable visibilité, elle lance sa propre marque après la pandémie, et rencontre vite un grand succès. Ses créations aux couleurs pastel, mêlant poésie, nature et romantisme, trouvent leurs inspirations lors de ses balades à Paris. Des designs qui se rapproche davantage de la peinture, et conçus au sein même de la ville de Shanghaï, où elle a vécu plusieurs années. Une présentation intitulée "Rêveries", qui nous emmènera assurément dans une douce promenade bucolique.
Christopher Esber (Australie)
Le mercredi 27 septembre, de 16 h 30 à 19 heures.
Depuis dix années à la tête de son éponyme, Christophe Esber a su conquérir la sphère de la mode à travers son Instagram, et réunit aujourd’hui au sein de sa clientèle des célébrités telles que Chiara Totire ou Patricia Manfield. Ce créateur australien propose des collections mixtes, déstructurées, aux profonds décolletés, avec une touche de minimalisme. On attend avec impatience de découvrir son univers inspiré des années « nineties », pour son premier défilé à la Semaine de la Mode parisienne.
Paloma Wool (Espagne)
Le samedi 30 septembre, de 15 h 00 à 17 h 30.
Poitrines découvertes, mailles et laines, prêtées à un micmac été / hiver ; pas de doutes, nous sommes bien dans l’univers de Paloma Wool. Cette créatrice de mode espagnole, de son vrai nom Paloma Lanna, lance sa marque en 2014 et séduit son public à travers son compte Instagram (hyperlien), qui cumule 681.000 de followers. Elle fait ses débuts à Barcelone, à l’occasion de la 080 Barcelona Fashion en 2022 (hyperlien), avec sa collection unisexes, fondée sur la thématique du tricot. Une chose est sûre, cette griffe n’a pas froid aux yeux !
Quira (Italie)
Le dimanche 1er octobre, de 16 heures à 19 heures.
Basée à Rome, Veronica Leoni crée sa propre griffe en 2021 seulement, après avoir occupé divers postes à Jil Sander, Céline ou bien encore Phoebe Philo. Elle finit d’ailleurs parmi les neufs finalistes du prix LVMH 2023 (hyper lien), où elle a présenté son univers avant-gardiste, inspiré d’un minimalisme plongé dans les années 90. Un vestiaire classique et nécessaire du quotidien, où le draper est mis à l’honneur, le tout travaillé dans un esthétisme contemporain.