L’écrivaine polonaise, Marta Orzeszyna, experte en littérature et culture françaises, nous ouvre ses carnets de notes et revient sur le travail titanesque de recherche qui lui a permis de rédiger la biographie fouillée et sensible d'Antoni Cierplikowski - « Antoine de Paris. Génie polonais de la haute coiffure mondiale ». Après 10 ans d’attente, l’ouvrage va être enfin traduit en français et édité par la grande maison Flammarion. Le fabuleux mais triste destin d’Antoine, prince des coiffeurs, coiffeur des Princes se dévore comme une enquête, émeut, révolte et bouleverse, en nous embarquant dans un Paris embaumant la brillantine, le Chanel N°5 et où les coups bas, alternent avec les coups de ciseaux… Entre ces pages, tout est vrai !
Marta Orzeszyna est écrivaine, experte en littérature et culture françaises
- Elle est autrice de la biographie d'Antoni Cierplikowski - « Antoine de Paris. Génie polonais de la haute coiffure mondiale » et du roman « Jeux de l'amour ».
- Co-autrice de l'ouvrage de référence « Paris Belle époque. Secrets de la Ville Lumière ». Elle collabore avec des magazines spécialisés dans l'histoire de l'art et de la mode.
- Marta Orzeszyna a publié des articles dans « L'Officiel Pologne » et « Art Monitor » entre autres sur Sara Lipska, Adrienne Gorska de Montaut, Maria Lani, Pierre Soulages, Andrée Putman, Constantin Brâncuşi, Nicolas de Staël, Henri Matisse et Jean-Michel Frank.
- Elle est également consultante historique de films documentaires sur Antoine de Paris et sur Tamara Łempicka.
Lepetitjournal.com Bénédicte Mezeix-Rytwiński : Marta, vous avez publié la 1re édition de la biographie intime « Antoine Cierplikowski. Le roi des coiffeurs, le coiffeur des rois » (« Antoine Cierplikowski. Król fryzjerów, fryzjer królów ») en 2015, puis face au succès rencontré en Pologne, l’ouvrage a été réédité en 2019, après avoir été retravaillé, sous le titre, « Antoine de Paris. Le génie polonais de la coiffure mondiale » (« Antoine de Paris. Polski geniusz światowego fryzjerstwa »). Comment l’excentrique Antoine est-il entré dans votre vie ?
Marta Orzeszyna : Lorsque j'étais adolescente, j'ai lu un court article dans le magazine Przekrój sur Antoni Cierplikowski, un célèbre coiffeur parisien qui est rentré en Pologne à un âge avancé et s'est installé dans sa ville natale de Sieradz. Cette histoire m’a touchée. À l’époque, je rêvais moi-même d’aller à Paris. De plus, depuis mes études au lycée, je m’intéressais aux Polonais liés à la capitale française.
En 2000, une fois installée à Paris, rue de Rivoli, Antoni est revenu vers moi de plein fouet et d’une façon inattendue. Il s'est avéré que j'habitais à quelques pas de la rue Cambon, où Antoine de Paris - Antoni Cierplikowski, avait son célèbre salon de coiffure au numéro 5 !
Sans tarder, je me suis mise à rechercher les traces de sa carrière et tout ce que j’ai découvert m’a beaucoup étonné.
Pendant les 70 ans qu’il a passés à Paris, Antoine a connu des succès spectaculaires avant de tomber dans l’oubli général. Cela m’a étonnée et intriguée. Je me suis mise à effectuer des recherches systématiques et de plus en plus complexes. Mon enquête menée durant 10 ans à Paris a vu son aboutissement dans la publication d’un grand chapitre consacré à Antoine et ses premières années parisiennes dans « Paris de la belle époque » (« Paryż belle epoque. Sekrety miasta świateł ») dont je suis co-autrice. Après la sortie de ce livre, j’ai immédiatement reçu la proposition d’un éditeur polonais pour écrire une véritable biographie d’Antoine. Je me suis replongée dans mes archives, puis j’ai encore poursuivi deux ans de recherches approfondies. Je n’aurais pas imaginé que cela deviendrait une aventure qui dure déjà depuis 20 ans.
Vous semblez vivre une relation fusionnelle avec les personnalités sur lesquelles vous travaillez, non seulement Antoine, mais je pense également à Tamara de Lempicka, pour ne citer qu’eux… On vous sent investie d’une mission, portée par la recherche de vérité, au service de la réhabilitation, est-ce exact ? Quels sont les retours de vos lecteurs ?
Je m’attache fort aux personnages, surtout quand ils me touchent par leur vulnérabilité. Quand je sens une incompréhensible fracture dans leur vie. Même si parfois, au début de notre aventure commune, il peut m’arriver de ne pas trop les aimer, je trouve par la suite un détail dans leur vie qui m’interpelle et m’inspire pour creuser davantage.
Je me force à essayer de comprendre leurs agissements, leurs choix, de les voir dans la réalité de mes héros, et non pas dans la mienne. C’est une erreur très fréquente que de juger le passé sans bien connaître le contexte historique, social, familial.
Il me semble que je reste objective, je présente les faits et je laisse aux lecteurs le jugement sans les pousser à aimer ou haïr. Je cherche juste une autre perspective, un autre point de vue qui enrichit la biographie, même si elle semble déjà bien connue.
Je crois que mes lecteurs apprécient mon impartialité et ma lucidité, mais aussi la tendresse avec laquelle je raconte la vie de mes héros, tant dans les livres que dans de nombreux articles biographiques.
Comment se déroulent vos enquêtes, notamment pour Antoine ? Vous êtes-vous retrouvée face à des refus, lorsque vous demandiez à consulter certaines archives ? Avez-vous senti que vous « dérangiez » un certain ordre établi ? Vous appuyez-vous sur une équipe de documentalistes et d’enquêteurs ?
Je fais tout moi-même, car… j’adore les recherches. Peut-être plus que l’écriture. Ma connaissance des langues étrangères m’aide beaucoup.
Hormis le français que je maîtrise de par mes études et une partie de ma vie à Paris, je me débrouille sans problème en russe, anglais, espagnol, italien et allemand. Mais j’ai fait aussi des recherches en roumain, hongrois, hébreu, grec et plus. Je pense que je connais le mot « coiffeur » dans toutes les langues.
Mes enquêtes exigent un travail long et minutieux, souvent énormément frustrant. Il faut beaucoup de temps et de patience. Je passe des journées entières à éplucher les archives, à feuilleter la presse, à écrire des mails. Souvent, je ne trouve rien malgré un effort considérable ou je n’arrive pas à convaincre quelqu’un de me parler.
Mais le refus est un carburant très puissant ! Je sais que si j’avais un accès facile à toutes les sources, je ne trouverais pas des pépites d’or. Et quand après des mois d’échecs, les recherches se soldent par un succès, c’est une satisfaction indescriptible !
Oui, bien sûr, parfois je sens que je dérange, car je force ainsi les autres à réviser leur savoir, à travailler mieux, à ne pas raconter des balivernes aux lecteurs.Je reste intimement convaincue que dans les ouvrages de la non-fiction et par respect des lecteurs il faut tout faire pour présenter la vérité.
Mon travail apporte également une récompense personnelle. Aucune rémunération n'est comparable à l'émotion de partager des informations avec les familles de mes personnages. Grâce à moi, le cousin de l’artiste Sarah Lipska et le petit-fils de sa sœur se sont rencontrés pour la première fois. Jusqu’à présent, ils ne connaissaient pas l’existence l’un de l’autre.
Un autre moment extraordinaire que j’ai eu l’occasion de vivre, fut la réunion en ligne avec la petite-fille de Tamara Lempicka au cours de laquelle j'ai partagé les résultats de mes recherches sur sa célèbre grand-mère. Je lui ai traduit et transmis des documents concernant les origines de la famille, la vraie date de naissance de Tamara.
Nos passionnants et sympathiques échanges via WhatsApp constituent une reconnaissance inestimable de mon travail. Ils alimentent mes archives. Dès lors que le film documentaire sur Tamara Lempicka sera finalisé (actuellement en post-production) et dont je suis consultante historique, j'écrirai certainement beaucoup plus sur cette aventure fascinante. Les coulisses d’une telle enquête, à multiples rebondissements, méritent un scénario de film à suspense.
Comment procédez-vous pour passer toutes les informations récoltées au tamis et faire le tri entre ce que vous conservez ou pas ?
Je doute donc je suis. Cette phrase peut résumer brièvement ma méthode. Je ne considère jamais un travail complètement terminé. Je laisse la porte ouverte à de nouvelles découvertes, à moins que les sources trouvées ne laissent aucun doute. Cela concerne principalement les documents administratifs. Lettres, journaux intimes, articles de presse, rapports familiaux - il faut être prudent en tirant des conclusions, car ils contiennent forcément la vision subjective des événements.
La recherche de la vérité est primordiale pour moi. Je vérifie plusieurs fois les sources. Je m’arme d’une grande prudence en les analysant. On peut faire beaucoup de mal avec des interprétations trop hâtives ou superficielles, si on mélange la vie du personnage avec sa vie ou, encore pire, avec ses opinions. Mon agente, Renata de La Chapelle considère que j’ai un instinct de chercheuse inouï et ce qui est rare selon elle - l’intuition.
Elle a peut-être raison. Combien de fois ne me suis-je pas levée au beau milieu de la nuit pour re vérifier tel ou tel détail et poursuivre l’exploration sous un nouvel angle. J'ai toujours dans ma tête cette phrase - « Si tu n'as pas trouvé quelque chose, ça ne signifie pas que ça n’existe pas ».
Quand je travaillais sur la biographie d'Antoine, on m'a transmis beaucoup de documents. Il y avait parmi eux, des lettres, certaines intimes. La personne qui me les a montrées m’a témoigné une grande preuve de confiance. Elle m’a laissé préjuger du contenu que je voulais rendre public. En accord avec ma conscience, j'ai décidé que ces lettres et les noms de leurs expéditeurs et destinataires resteraient en sécurité chez moi.
J’ai découvert qu’Antoine a joué un rôle initiateur dans la création de la première communauté gay aux États-Unis à Fire Island. Il s’y est installé à la fin des années 1930 et il y passait beaucoup de temps pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour moi, c’était important de le partager avec les lecteurs.
Publierez-vous un jour la suite de vos recherches sur Antoine ?
Les droits audiovisuels de mon livre sur Antoine sont vendus. La sortie du film sera sans doute l’occasion de la mise à jour du livre. Je collabore également comme consultante historique sur un documentaire qui est réalisé en France par Sebastiano d’Ayala Valva. Ces nouveaux projets exigent un travail de recherche quasi ininterrompu donc forcément il y a beaucoup de nouvelles découvertes qui doivent être incorporées dans le livre.
Parmi ceux qui ont côtoyé Antoine, certains sont-ils encore vivants ?
Oui, mais de moins en moins nombreux. En Pologne, il y a des membres de sa famille qui se souviennent assez bien d’Antoine à son retour dans son Sieradz natal. Pourtant, je regrette de ne pas avoir écrit mon livre dix ans plus tôt.
J’ai vu disparaître les témoins de sa vie – l’organiste Jean Guillou, le pianiste Claude Kahn ; Zizi Jeanmaire (chanteuse, danseuse, comédienne), Juliette Gréco (chanteuse), Geneviève de Fontenay (Présidente du comité Miss France de 1981 à 2010) ou récemment son grand ami, le collectionneur d’art Frédéric Stern qui m’a énormément aidée.
Brigitte Bardot, à ses débuts, aurait été coiffée par Antoine, avant que son ancien élève, Alexandre, devenu Alexandre de Paris, le détrône, vous confirmez ?
J’ai essayé de contacter Brigitte Bardot pour avoir sa confirmation, mais je n’ai pas réussi. Elle protège, comme vous le savez, sa vie privée. Mais Antoine parlait souvent d'elle, de sa beauté absolue. Il en a réalisé une sculpture. Il disait qu’elle était tellement belle, qu’elle avait le droit de porter les cheveux lâchés.
Selon Antoine, la femme devait à chaque instant, chaque jour, être bien coiffée et les cheveux lâchés n’étaient qu’une preuve de négligence. Sauf chez Brigitte Bardot.
Quelques anecdotes : Antoine lui a prêté son avion pour le tournage de « Babette s’en va en guerre ». Également, dans les années 1960, Antoine aurait pu devenir maire de Cannes et BB [Brigitte Bardot] – son experte à la culture. À Paris, ils habitaient tous les deux avenue Paul-Doumer.
Avez-vous une explication sur le fait qu’Antoine ne soit ni connu ni reconnu en Pologne ?
Il y a plusieurs raisons. D’abord c’est vrai que nul n’est prophète en son pays. Et en plus il était juste coiffeur, même si c’est lui qui a créé la célèbre coupe la garçonne, encore en vogue aujourd’hui. Certes, le premier qui a fait une si époustouflante carrière mondiale, mais ce métier hélas n’est toujours pas très respecté.
À part mes éditeurs, j’ai souvent entendu des voix sceptiques - « qui voudra lire la biographie d’un coiffeur ? ». Mais quand quelqu’un lit le livre, la narration change et les exclamations fusent : « quelle histoire ! C’est un scénario tout prêt ! » Pour ma part je le sais depuis le début et je suis heureuse que les autres commencent à le réaliser.
Antoine serait lié à la création du fameux parfum de Gabrielle Chanel, le Numéro 5 ?
Non, il n’est pas lié à la création du Numéro 5. La légende parle du rôle crucial de Misia Sert née Godebska, elle aussi d’origine polonaise. Mais selon ma théorie, il ne serait pas étranger au nom de ce fameux parfum.
Au début, quand Antoine et Gabrielle Chanel se sont installés tous les deux rue Cambon, ils étaient amis. Antoine au numéro 5, Gabrielle Chanel au numéro 21. Avec le temps, ils se sont éloignés. Dans les années 1920, ils avaient des visions de la mode totalement différentes. Elle voyait la mode comme une branche d’artisanat, Antoine comme de l’art. Gabrielle Chanel n’a pas aimé l’évolution de la carrière d’Antoine, qui, à l’époque, était plus connu qu’elle.
Un coiffeur plus connu qu’un créateur de mode ? Du jamais-vu ! Je m’autorise à penser qu’elle lui a « pris » ce numéro 5 en toute conscience. Du coup, après Antoine lui a « pris » la rue entière - le parfum créé par Antoine portait le nom « Rue Cambon ». Il a enregistré La Rue Cambon comme sa propre marque.
Antoine a eu un élève Alexandre, qui sera connu plus tard sous le nom d’Alexandre de Paris, et qui vouait un culte à son mentor, mais il s’est avéré plus malin et plus habile pour faire des affaires, réussissant à prendre sa place, voire à l’effacer des mémoires, comme nous l’avons évoqué avec Brigitte Bardot. Parlez-nous de cette relation, avec du recul, un peu toxique…
Alexandre a travaillé pour Antoine dès l’âge de 13 ans. Il a fait ses débuts en 1938, dans son salon à Cannes et il a quitté son poste 14 ans plus tard, à Paris, pour rejoindre le salon de beauté des sœurs Carita. Et il emmène avec lui les meilleures clientes d’Antoine : coup très dur pour son maître. D’autant plus qu’Alexandre ne s’est pas arrêté là : il a tout fait pour remplacer le révolutionnaire Antoine, dans le milieu de la mode, en l’effaçant de l’histoire de la coiffure. Au début des années 1990, probablement agité par les remords, Alexandre a commencé à évoquer Antoine, mais tardivement, quand il a quitté la scène professionnelle.
C’est grâce à l’initiative d’Alexandre que la main droite de son maître, Antoine, a été d’abord extraite du caveau où il reposait à Sieradz pour être transportée ensuite et enterrée au cimetière de Passy. Cette idée complètement saugrenue a provoqué un immense scandale à Sieradz, où Antoine a été inhumé en 1976.
Vous collectionnez également tout ce qui concerne Antoine : que peut-on y trouver, pourra-t-on la voir en Pologne ?
J'ai une grande collection d’objets liés à Antoine - photos, presse, produits de beauté, parfums. Je les achète depuis de nombreuses années. En 2019, ils ont été présentés à l'exposition Antoine. Dévoué à la beauté au Grand Théâtre - Opéra National de Varsovie, organisé par le Musée du Théâtre. J'ai proposé le scénario d’une autre exposition à plusieurs institutions publiques et privées en Pologne – personne n'est intéressé. Maintenant, grâce à l'édition française de la biographie, je vais certainement essayer d'organiser une exposition à Paris avec d'autres collectionneurs.
Ces objets m’aident à mieux cerner Antoine. Ce sont des traces de sa présence, de sa réussite, de sa vie. Je peux les regarder, toucher et même sentir l’odeur des parfums.
Malgré le succès du livre en Pologne et vos liens avec la France, votre agente, Renata de La Chapelle, se battait à vos côtés afin de trouver un éditeur français susceptible d’éditer la traduction française. Enfin, après presque 10 ans, vous avez annoncé sur vos réseaux que le 3 octobre : « Aujourd'hui j'ai signé un contrat avec l'un des éditeurs français les plus prestigieux - maison d'édition Flammarion. » et vous rajoutiez, non sans humour, que « Cela ne peut être comparé qu'au transfert de Wojtek hier à Barcelone ». Flammarion vous représentera aussi dans d'autres éditions étrangères et autres projets. Enfin, Antoine va-t-il retrouver sa place de Roi des coiffeurs dans l’Hexagone et cette collaboration avec cette grande maison, va-t-elle vous ouvrir d’autres perspectives ?
C’est vrai que le chemin était long et difficile. Nous avons fait un énorme travail. Neuf ans depuis la sortie du livre ! Deux ans où j’ai multiplié les visites à Paris pour parler d’Antoine.
Heureusement, je n’étais pas seule sur ce chemin. J’étais bien accompagnée par ma famille, mes amis, par mon agent Renata de La Chapelle et enfin par Monika Foussereau, l’arrière-petite-fille du frère d’Antoine.
Monika habite à Paris et quand elle a découvert grâce à mon livre l’étendue de la carrière d’Antoine, elle a décidé de nous épauler pour faire découvrir Antoine aux Français. Et je suis sûre qu’on réussira à introniser notre roi des coiffeurs en France.
La collaboration avec Flammarion, c’est un rêve devenu réalité. On m’a répété si longtemps qu’une grande maison d’édition ne publierait pas cette biographie, car Antoine n’est pas connu en France… Et pourtant, comme d’habitude, la lecture de mon livre a tout changé. L’histoire d’Antoine ne laisse personne indifférent.
Je suis heureuse, évidemment, mais maintenant j’attends de voir le livre publié en français. Je sais que ça changera ma vie et je suis prête. Je pense que j’étais prête déjà à l'âge de 15 ans, quand j’ai participé pour la première fois au cours de français au lycée et j’ai eu un coup de foudre pour cette langue.
Début septembre, à l'invitation spéciale de Pascal Bizolon, président de Haute Coiffure Française Paris vous avez participé au prestigieux défilé de coiffures accompagnant la Fashion Week de Paris, aux Folies Bergère. Antoine fut le premier président d'honneur de la Haute Coiffure Française, l'équivalent de Haute Couture dans le monde de la coiffure. Avez-vous eu des échos des coiffeurs présents sur le destin d’Antoine ?
J’ai invité Pascal Bizolon à ma conférence sur Antoine qui a eu lieu à la Librairie Polonaise à Paris en décembre 2023. On a beaucoup parlé, il s’intéresse vivement à l’histoire de la coiffure française et il connaît bien Antoine. On a tissé un fil de sympathie et Pascal m’a invité à son tour, à la soirée de gala de Haute Coiffure Française.
Pendant le défilé, je n’avais pas la possibilité de parler avec d’autres coiffeurs français, mais ils m’écrivent régulièrement pour demander la date de sortie du livre, pour me dire qu’ils sont inspirés par Antoine, qu’ils le connaissent et l’admirent.
Que peut-on vous souhaiter ainsi qu’à Antoine au cours de l’année 2025 ?
J’ai encore beaucoup de projets à finir et à continuer – deux films où je suis consultante historique, deux ouvrages de référence, l'un sur Paris des folles années 20, l'autre sur la vie parisienne... coquette pour ne pas dire cocotte. Également deux livres pour enfants, et la biographie d'une artiste polono-française. Nous travaillons d'arrache-pied avec mon agente Renata de La Chapelle et le collectionneur Adam Krupinski pour organiser une nouvelle exposition sur Antoine, en France, donc à bon entendeur… Pour accueillir tous ces trésors, n’hésitez pas à contacter mon agente.
Et à Antoine ?
Qu’il soit connu et reconnu dans le monde entier comme jadis, c’est mon vœu le plus cher.
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- Découvrez également ses ouvrages :
- Antoine de Paris - Maison d'édition Rebis
- Antoine Cierplikowski. Król fryzjerów, fryzjer królów - Maison d'édition Znak Horyzont
- Gra o miłość - Maison d'édition Wydawnictwo Harde
- Paryż belle epoque. Sekrety miasta świateł - Maison d'édition Rebis
- Vous pouvez contacter Renata de La Chapelle, agente littéraire de Marta Orzeszyna sur LinkedIn ou par mail.
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