De la French Touch à la French Riviera : la magie de Saint-Tropez ravit les Polonais

Lepetitjournal.com : Éric Salvat, cette année, c’est la ville de Saint-Tropez qui s’est retrouvée sous les projecteurs de cette 10e édition de la French Touch, racontez-nous comment est né ce partenariat ?

Éric Salvat, président de French Touch Polska : Braquer les projecteurs d’un événement comme la French Touch sur Saint-Tropez, c’est une évidence, quand on parle de la France à l’étranger : c’est la ville de la Côte d’Azur qui brille le plus, la plus mythique, et avec une renommée internationale.

 

Nous avons rencontré le maire, Madame Sylvie Siri, également conseillère régionale et Vice-présidente de la Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez, qui s’est tout de suite montrée ouverte à notre projet, car la Pologne fait partie des 10 premières nations, en termes de tourisme, à visiter la ville.

Il s’avère, que les touristes polonais sont de plus en plus nombreux à choisir Saint-Tropez, non seulement pour profiter des différentes offres d’hébergements, mais ce sont aussi des touristes qui achètent des biens sur place, investissent. C’est un vrai plus.

 

Interview : Éric Salvat reprend French Touch La Belle Vie en Pologne

 

Hélène Stupnicki, comme nous l’expliquait Éric Salvat, les touristes polonais connaissent déjà bien Saint-Tropez ?

Hélène Stupnicki - Adjointe au Maire Sylvie Siri, ville de Saint-Tropez : La French Touch est une belle mise en avant de notre pays et cela nous paraissait important d’être présents avec la destination Saint-Tropez, si chère aux cœurs des Polonais avec leur attachement au célèbre Gendarme, incarné par Louis de Funès.

Nous avons par ailleurs une histoire commune importante avec la fameuse Tarte Tropézienne qui fut créée à Saint-Tropez par le pâtissier polonais Alexandre Micka.

 

 

Jean-François André, Laurent Grosso, souhaitez-vous renforcer ces liens ?

Laurent Grosso, Responsable du Pôle Tourisme : Les touristes Polonais sont de plus en plus nombreux à venir à Saint-Tropez, et ce, tout au long de l’année. Effectivement, ils figurent dans le top 10 des nationalités depuis 2 ans.

 

Notre participation au 10e anniversaire de l’événement French Touch, et à l’importante campagne de communication qui l’accompagne, nous permet de renforcer les liens qui existent déjà avec Saint-Tropez et nous espérons ainsi accueillir toujours plus de Polonais.

 

Hélène Stupnicki, qu’avez-vous pensé du Gala French Touch et de l’accueil fait à la culture française en Pologne ?

Hélène Stupnicki - Adjointe au Maire Sylvie Siri, ville de Saint-Tropez : Ce Gala prestigieux était un moment unique et une très belle soirée, faisant la part belle à notre culture avec des artistes de grand talent et un show époustouflant. Les échanges lors de l’after party étaient très intéressants pour la mise en avant de notre belle destination.

 

Laurence Durieux, la série emblématique des Gendarmes à Saint Tropez est régulièrement diffusée à la télévision polonaise. Ce succès se répercute-t-il sur le nouveau Musée, installé dans le bâtiment légendaire de l’ancienne gendarmerie ?

Laurence Durieux - Directrice du Musée de la Gendarmerie et du Cinéma : Oui, tout à fait. Nous avons constaté depuis 2 ans environ (après le confinement) une augmentation de la fréquentation des visiteurs Polonais au musée. En 2024, cette nationalité arrive même en seconde position après les Allemands - sachant que la fréquentation du musée est d’environ 80 % de Français et 20 % d'étrangers.

 

Il y a un vrai intérêt des Polonais pour le Musée de la Gendarmerie et du Cinéma. Nous avons d’ailleurs rédigé une plaquette de présentation du musée en polonais pour agrémenter leur visite.

Après le Gala, au cours de l’After Party, parmi les nombreuses spécialités françaises, il était possible de déguster la légendaire Tarte Tropézienne, sous la forme de Baby Trop’.
Cette pâtisserie emblématique qui accompagne de nombreux dîners officiels français est étroitement liée à la Pologne, grâce à son créateur Alexandre Micka, explications de Sacha Dufrêne, Directeur général et Abde Ait Taleb, Responsable exploitation, La Tarte Tropézienne®.

 

Sacha Dufrêne, Abde Ait Taleb, pouvez-vous revenir sur l’histoire de cette légendaire pâtisserie, La Tarte Tropézienne®, dont la recette est secrète et sur la manière dont vous avez créé la magnifique pièce montée Baby Trop’ à Varsovie, lors du Gala French Touch du 3 octobre ?

Sacha Dufrêne - Directeur général La Tarte Tropézienne® : Il y en a une… Et qu’une seule. La véritable Tarte Tropézienne est née en 1955 à Saint-Tropez. Son créateur ? Le pâtissier Alexandre Micka. Ce jeune Polonais, qui a fui son pays en s’engageant, a choisi de rester en France à Saint-Tropez. Il y a ouvert une boutique où il vend des pâtisseries, du pain, des viennoiseries... et surtout une spécialité à base de brioche garnie d’un mélange de différentes crèmes, recette qu’il a héritée de sa grand-mère. C’est ce gâteau qui va conquérir Brigitte Bardot lors du tournage « Et Dieu... créa la femme ». Elle le fera découvrir à toute l’équipe qui, comme elle, en deviendra fan. Il n’a pas de nom... Et c’est elle qui décide de le baptiser : « La Tarte Tropézienne® », devenant ainsi sa marraine.

 

 

« Souvent imitée, jamais égalée », La Tarte Tropézienne®, qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet, demeure une pâtisserie mythique malgré le temps qui passe. Le secret de cette incroyable longévité ? Un attachement aux ingrédients et au savoir-faire jamais trahis que cultive Albert Dufrêne qui a succédé à Alexandre Micka, et qui poursuit désormais l’aventure avec ses enfants.

 

C’est pour l’occasion de la French Touch que nous avons fait venir les matières premières de France, nécessaires à sa fabrication pour réaliser, sur place, par notre responsable d’exploitation Abdé Ait Taleb, une pièce montée de Baby Trop’ pour 1.500 personnes.

 

 

Abdé Ait Taleb - Responsable exploitation La Tarte Tropézienne® : Comme la recette est secrète, et afin que je puisse réaliser moi-même la pièce montée Baby Trop’, je me suis rapproché d’un logisticien sur place à Varsovie à qui j’ai envoyé toutes mes matières premières depuis la France, comme l’expliquait M. Dufrêne, et qui m’a prêté sa cuisine ainsi que ses frigos pour que je puisse réaliser cette belle pièce montée de Baby Trop’ pour 1.500 personnes. Grâce à ce logisticien, je n’ai eu qu’à faire le transfert depuis sa plate-forme jusqu’au Teatr Wielki, pour le Gala du 3 octobre.