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Le slam et la poésie enivrent l’Institut français

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Écrit par Morgane Rubetti
Publié le 21 mars 2019, mis à jour le 21 mars 2019

Le slam et la poésie ont enivré l’Institut français où Capitaine Alexandre, Émile Proulx-Cloutier et Minus se sont produits mercredi soir sur la scène du centre Saint-Louis.

Sur la scène, Capitaine Alexandre veut faire passer un message : « Je peux changer en échangeant avec l’autre sans me perdre pourtant ni me dénaturer. » Cette citation de l’écrivain Edouard Glissant est devenue le leitmotiv du poète et slameur.

Accompagné par Minus et Emile Proulx-Cloutier au clavier, Capitaine Alexandre déclame a capella son amour pour la poésie et les rêves qu’il fait. La salle comble écoute ses paroles et applaudit à chaque fin de poème. Il incarne ensuite les migrants qui traversent la méditerranée. « SOS un homme noir à la mer (…) Je suis un poète sans papier », chante-t-il avant de laisser la place à Emile Proulx-Cloutier en souhaitant un « beau voyage » à toute l’assemblée.

L’auteur-interprète québécois reprend alors la main. Toujours de façon très humoristique, il tente d’expliquer les expressions du langage « québécois / serbocroate ». Pour commencer la deuxième partie du voyage, il raconte en chanson la vie d’un garçon de 12 ans et demi qui vit à Montréal et n’a « pas la force de se lever pour affronter cette journée, cette vie-là ». Il chante aussi l’amour et pointe du doigt les personnes qui estiment que les manifestations n’en « valent pas la peine car rien ne changera ».

Avant de tirer sa révérence, l’artiste veut honorer Rome et l’Italie et, sous les applaudissements du public, chante une dernière chanson en italien.

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Publié le 21 mars 2019, mis à jour le 21 mars 2019

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