Depuis le début de la pandémie, on évoque une crise économique à venir, après le 4 mai 2020, date de reprise de diverses activités.
La confédération nationale de l’artisanat (CNA) annonce que 40% des activités (notamment les glaciers, pâtisseries, les coiffeurs et les instituts de beauté) ne pourront pas reprendre à Rome. Du côté des hôtels, ce n’est guère mieux, puisqu’ils évoquent une perte de revenus à hauteur de 85%.
Il semblerait, selon la CNA de Rome, que les petits commerces et les glaciers soient ceux qui souffrent le plus de cette crise ; avant les restaurants, les coiffeurs, les instituts de beauté et les magasins de toilettage pour animaux (on estime à venir 30% de fermetures).
Bien qu’un plan de soutien soit à l’étude, Michelangelo Melchionno, président de la CNA de Rome, indique que cela ne sera pas suffisant pour relancer l’économie. Ainsi, nombreux sont les propriétaires de petites entreprises qui ont pris la décision de ne pas rouvrir le 4 mai, car lever les volets signifierait faire faillite.