Le gouvernement italien entend renégocier le prêt des œuvres de Leonardo Da Vinci au Louvre, en vue d’une grande exposition venant célébrer le 500ème anniversaire de la mort du peintre.
« Les Français ne peuvent pas tout avoir », a déclaré la sous secrétaire d'Etat à la Culture italienne Lucia Borgonzoni au Corriere della Sera ce samedi, remettant ainsi en cause le prêt des œuvres du peintre Leonardo Da Vinci au musée du Louvre, en vue d’une exposition prévue en 2019 venant célébrer le 500ème anniversaire de la mort de l’artiste italien. Et d’ajouter : « Leonardo est italien, en France, il est seulement mort ».
Selon l’accord conclu en 2017 entre l’Italie (le ministre de la Culture de l’époque était Dario Franceschini) et le musée parisien, ce dernier devait recevoir la totalité des œuvres de Leonardo Da Vinci propriétés de l’état italien, tels L’homme de vitruve qui se trouve à l’Académie de Venise, la Tête de jeune fille (Scapigliata) de la Galerie nationale de Parme, Le musicien de la Bibliothèque Ambrosienne ou encore le Saint Jérôme des Musées du Vatican, à l’exception de l’Adoration des mages qui se trouve au musée des Uffizi à Florence et qui est inamovible.
L’accord que le gouvernement italien souhaite renégocier n’était pas unilatéral. En échange, le Louvre doit prêter ses œuvres de Raphaël pour la grande exposition du peintre, programmée en 2020 aux Ecuries du Quirinal à Rome.