A l’occasion de ses 170 ans, l’association qui vient en soutien des Français et binationaux en difficulté dans le Nord de l’Italie, se modernise. Et à l’approche de Noël, l’équipe de bénévoles annonce deux événements.
Née il y a 170 ans sous le nom de Société française de Bienfaisance de Milan et Lombardie, l’association qui vient en aide aux Français et binationaux dans le besoin, fête son anniversaire en grand.
Jusqu’à alors plus connue sous le nom de SFBML, l’association change de nom et d’image, et devient Solidarité France-Italia : « Un nom plus moderne et dynamique, et qui reflète davantage notre rayon d’action géographique », assurent Laurent Lesecq et Clotilde Antoine, respectivement président et chargée de communication de l’association. Et pour cause, Solidarité France-Italie a déployé son activité au cours de ces dernières années. Les bénévoles sont désormais amenés à prendre en charge des personnes en difficulté dans l’ensemble du Nord de l’Italie, dans toutes les régions de la circonscription du consulat général de France à Milan (Lombardie, Piémont, Ligurie, Val D'Aoste, Emilie-Romagne, Vénétie, Trentin Haut-Adige, Frioul-Vénétie Julienne).
Nouvelle campagne de dons
A l’approche des festivités de fin d’année, et face aux besoins accrus des personnes aidées, Solidarité France-Italie annonce par ailleurs le lancement de sa quatrième campagne d’appel aux dons intitulée « On a tous le droit de fêter Noël », à partir du 15 novembre. Quelque 10.900 euros avaient été récoltés l’année dernière grâce aux dons des personnes physiques et des entreprises.
Sans locaux ni salariés à charge, les dons sont intégralement reversés aux aidés.
En 2024, Solidarité France-Italie suit 25 familles, soit une quarantaine de personnes aidées. Pour rappel, l’association, dont le président d’honneur est le consul général de France à Milan, travaille en étroite collaboration avec le service social du Consulat, qui oriente la plupart des cas. La vingtaine de bénévoles - des avocats, psychologues, spécialistes des ressources humaines et des finances – jouissent de compétences complémentaires pour assurer un suivi personnalisé des personnes aidées.
« Depuis le Covid, nous passons beaucoup de temps à accompagner les aidés dans leurs démarches administratives, devenues plus complexes car essentiellement sur Internet. Or il s’agit d’une population peu connectée, et dont les compétences numériques sont limitées », explique Laurent Lesecq.
Par ailleurs, les besoins financiers se sont accrus depuis le changement de loi relatif aux conditions d’attribution des minimas sociaux, devenus plus difficiles à obtenir sous l'actuel gouvernement. « Depuis le début de l’année, nous devons compenser les sommes non reçues par nos bénéficiaires en vertu des minimas sociaux. Nous avons dépensé environ 15.000 euros, par exemple pour leur payer les loyers », précise le président de Solidarité France-Italia, pour montrer l’importance de la campagne de dons.
Deux cas urgents ont notamment surgi : deux personnes âgées, en difficulté économique, envisagent leur retour en France alors qu’elles n’y ont plus de famille, après un pan de vie passé en Italie. « Leur rapatriement est difficile à mettre en place, tant sur le plan économique que psychologique », ajoute Clotilde Antoine.
Un cocktail de Noël
Envie de rencontrer, Solidarité France-Italie ? L’association organise son troisième cocktail de Noël le 4 décembre prochain, à partir de 18h30, dans le superbe cadre du Piccolo Caffè (via Rovello 2). Une occasion pour l’équipe, de réunir des aidés, les bénévoles, les partenaires et les donateurs au cours d’un moment convivial. Et de faire vivre l’esprit de communauté.
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