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Travail : les démissions et licenciements accélèrent en neuf mois en Italie

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 24 janvier 2023, mis à jour le 24 janvier 2023

Selon les chiffres du ministère du Travail italien le phénomène des « grandes démissions » s’est accru en 2022 en Italie. Parallèlement, les licenciements ont eux aussi augmenté, après la fin du blocage décidé durant la pandémie.

 

Le phénomène des « grandes démissions » du travail est mondial. Et s’il a surtout déferlé aux Etats-Unis au lendemain de la pandémie, la tendance est à la hausse aussi en Italie depuis deux ans, avec une accélération l’année dernière. Avec 1,6 million de démissions enregistrées, le nombre de personnes ayant décidé de quitter leur emploi a en effet augmenté de 22% sur les neuf premiers mois de 2022 dans la Péninsule par rapport à la même période en 2021, selon les chiffres publiés par le ministère du Travail.
Les démissions représentent la deuxième cause de fin de rapport de travail, juste après l’arrivée à échéance des contrats à durée déterminée.

Le phénomène concerne aussi bien les hommes que les femmes. Selon les observateurs, il peut témoigner de la reprise de l'emploi, après la chute provoquée par le pic de la crise du Covid, avec une plus grande mobilité, notamment pour les profils techniques et spécialisés. Au contraire, la tendance des « grandes démissions » pourrait illustrer le besoin d'un nouvel équilibre entre vie privée et vie professionnelle, au point de dire adieu à son emploi.

 

Licenciements en hausse en 2022

Mais si – par choix ou par nécessité – le nombre de démissionnaires volontaires a augmenté, celui des licenciements a lui aussi connu une recrudescence après la fin du blocage des licenciements imposé durant la pandémie. Entre janvier et septembre 2022, quelque 557.000 contrats de travail ont pris fin à l’initiative de l’employeur, soit 47% de plus par rapport à la période où l’interdiction de licenciement était en vigueur.

A souligner toutefois, le taux de chômage repart à la baisse depuis octobre dernier, selon les chiffres de l'Istat. Après trois mois de stagnation, il avait reculé à 7,8% à la fin 2022.

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