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Nouveau minimum historique des naissances en 2018 en Italie

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 10 février 2019, mis à jour le 11 février 2019

On compte quelque 9.000 berceaux en moins en 2018 et un nouveau minimum historique du nombre de naissances après celui enregistré en 2017. Parallèlement, la population diminue dans la Péninsule.

Ce n’est pas une nouveauté, le nombre de naissances diminue en Italie. En 2018, il a de nouveau atteint un minimum historique (449.000 naissances) avec 9.000 nouveau-nés en moins par rapport à l’année précédente, selon le dernier rapport de l’Istat rendu public la semaine dernière.

Parallèlement, alors que les résidents en Italie diminuent, les étrangers augmentent et représentent 8,7% de la population. Pour la 4ème année consécutive, la population italienne est en baisse : on compte 60.391.000 habitants, plus de 90.000 de moins que l’année précédente. Parmi eux, les citoyens italiens sont au nombre de 55.157.000 (-3,3 pour mille), alors que les étrangers résidents sont 5.234.000 (+17,4 pour mille).

Selon les facteurs liés à la dénatalité, rapportés par l’Istat, la réduction des naissances de mères italiennes : 358.000 en 2018, soit 8.000 de moins que l’année précédente. Les bébés nés de mères étrangères sont estimés à 91.000, soit 20,3% du total et environ 1.000 en moins de 2017. A cette chute du nombre de naissances s’accompagne une fécondité restée stable, équivalente à 1,32 enfants par femme. A titre comparatif, la France connaît un taux de natalité de 1,87 enfants par femme en 2018, en légère baisse comparé à l’année précédente (1,90) mais toujours élevé par rapport à la moyenne européenne, selon les chiffres de l’Insee.

Natalité différente selon les régions

La natalité dans la Péninsule présente un profil différent selon les régions. C’est la province autonome de Bolzano qui se confirme comme la plus fertile du pays avec 1,76 enfants par femme, suivie par la province de Trente avec 1,50 enfants par femme. Sur la troisième marche du podium, la Lombardie, avec 1,38 enfants. La Latium se révèle la région d’Italie où naissent le moins de bébés (1,23 enfants par femme).

Premier enfant à 32 ans

Autre point relevé par l’Istat : entre 2017 et 2018, la fécondité après 30 ans augmente, alors que celle avant cet âge diminue. Et cette année, le taux de fécondité après 40 ans a atteint un niveau maximum avec 90,5 enfants pour 1.000 femmes.
Aussi, l’âge moyen du premier accouchement est monté à 32 ans, soit 2 ans de plus qu’il y a 20 ans.

 

lepetitjournal.com Milan
Publié le 10 février 2019, mis à jour le 11 février 2019

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