Pour renforcer les futures relations académiques entre les deux pays, un nouvel accord a été signé le 22 octobre par les conférences des présidents d’universités françaises et italiennes.
Pas de poignée de mains, mais un coude contre coude, pour sceller le nouvel accord signé par la Conférence des présidents d’université (CPU) et la Conférence des recteurs des universités italiennes (CRUI). L’objectif de ce partenariat est de consolider la coopération dans l’enseignement supérieur entre la France et l’Italie, « en particulier dans un moment si compliqué, où l’on attend de la communauté académique qu’elle porte un nouveau modèle de relations », a rappelé Maurizio Tira, délégué aux affaires institutionnelles de la CRUI.
Les représentants des deux institutions prévoient de se rencontrer chaque année, et un groupe de travail se réunira tous les trois ans pour cibler les domaines les plus stratégiques dans lesquels construire des projets communs. « Un pas en avant important » entre ces « acteurs de la construction d’un espace européen de la connaissance, qui n’ont jamais cessé d’échanger au niveau européen », a rappelé l’ambassadeur de France, Christian Masset.
La France, deuxième destination des étudiants italiens
La collaboration franco-italienne en matière d’éducation a en effet déjà permis de tisser un lien fort entre les deux pays. Selon les chiffres de Campus France, la France a attiré plus de 13 000 étudiants italiens en 2018, particulièrement en médecine et en doctorat, ce qui en fait la deuxième destination la plus privilégiée par les étudiants d’Italie. Plus de 4000 accords Erasmus ont été conclus et les universités proposent aujourd’hui 240 double diplômes, notamment entre l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et l’Université de Florence, mais aussi le Politecnico de Turin et l’Ecole Centrale de Nantes. Les 16 accords européens mis en place ont encouragé la mobilité étudiante transalpine, comme entre Aix-Marseille et Rome ou encore Nice et Gênes.