L’Italie assouplit les contrôles à l’embarquement pour plus de fluidité. La pièce d’identité n’est plus exigée pour monter dans l’avion pour les vols dans l’espace Schengen et nationaux.


Du nouveau dans les aéroports italiens. Les voyageurs n’ont désormais plus l’obligation de présenter une pièce d’identité à la porte d’embarquement pour la plupart des vols en Europe. Une simple carte d’embarquement suffit pour monter à bord, une mesure rendue possible par une modification du programme national de sécurité aérienne de l’ENAC, approuvée récemment par le ministère de l’Intérieur.
Une mesure déjà testée
Cette nouvelle règle, appliquée discrètement en phase de test ces dernières semaines sur certaines lignes, est désormais généralisée à l’ensemble du territoire italien. Cette réforme concerne uniquement les vols à destination de pays de l’espace Schengen, qui comprend la majorité des États de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. L’Irlande, Chypre et le Royaume-Uni ne font pas partie de cette zone.
Moins de contrôles, mais pas moins de sécurité
Jusqu’à présent, les procédures de sécurité prévoyaient deux étapes : un premier contrôle avec la carte d’embarquement, suivi d’un second à la porte où le personnel comparait les informations du billet avec une pièce d’identité. Ce second contrôle est désormais supprimé pour les vols en zone Schengen. L’ENAC affirme que cette suppression n’impacte pas le niveau de sécurité global, les passagers devant toujours se soumettre aux contrôles classiques comme le passage par les portiques de sécurité et la fouille des bagages. Attention, il reste cependant obligatoire d’avoir sur soi une pièce d’identité, car des contrôles aléatoires par les forces de l’ordre peuvent toujours avoir lieu, notamment pour éviter les flux d'émigration irrégulière, tant sur les vols nationaux qu'européens, et notamment entre la France et l'Italie.
Une évolution vers plus de fluidité
Cette mesure s’inscrit dans une série d’initiatives visant à réduire les temps d’attente dans les aéroports italiens. À Milan Linate et Catane, par exemple, le système de faceboarding (embarquement via reconnaissance faciale) permet déjà à certains passagers d’éviter la présentation de tout document.
L’Italie se distingue depuis quelque temps par sa volonté de simplifier l’expérience aéroportuaire. Plusieurs de ses aéroports, comme Milan-Linate, Malpensa ou encore Fiumicino à Rome, ont déjà adopté des technologies de pointe permettant aux voyageurs de conserver leurs liquides (de maximum 100 ml) et leurs appareils électroniques dans leurs bagages à main lors des contrôles de sécurité. Ces mesures, rendues possibles grâce à des scanners 3D de nouvelle génération, placent l’Italie parmi les pays européens les plus avancés en matière de fluidification des procédures aéroportuaires.




















































