Comment se transforment les habitudes de consommation durable des Italiens en 2024

Le développement durable est au cœur des dépenses des Italiens en 2024. C’est ce qui émerge de la troisième édition de l'enquête « Agos Insights 2024 : Les nouvelles consommations durables », réalisée par Agos (détenu à 61% par Crédit Agricole) en collaboration avec l’institut indépendant Eumetra, et présentée le 18 octobre à Agos Green Life 280, le siège milanais de la société de crédit à la consommation.

L'observatoire Agos Insights, en ligne avec les valeurs de transparence et de respect que le Groupe Crédit Agricole promeut, a été créé en 2022 pour sensibiliser les entreprises et les consommateurs aux modèles de consommation responsable, en fournissant des outils utiles pour répondre aux préoccupations croissantes en matière de développement durable. Par cette enquête, Agos entend aussi faire entendre la voix des consommateurs et des choix durables en Italie.

La transition vers une économie plus verte est une priorité

En 2024, malgré une hausse de l'inflation et une situation économique difficile qui a affecté les habitudes de consommation, « l’Italie continue de faire preuve d'une grande sensibilité à la durabilité […] au point que la transition vers une économie plus verte est une priorité », et tant au niveau privé qu’à celui des entreprises, d’après l’observatoire Agos Insights.

Des dépenses plus durables

Dans le détail, 72 % des personnes interrogées se disent prêtes à dépenser plus pour des produits et services durables, soit une augmentation de 2 points par rapport à 2023. La majorité s'avère être particulièrement attentive en matière de choix alimentaires (57%, soit 8 points de plus qu’en 2023), de moyens de transport (24%, en hausse de 4 points) et de médicaments (19%, en hausse de 4 points).
L'intention de favoriser la performance énergétique des bâtiments résidentiels (85 %) et les appareils électro-domestiques (56 %) a également augmentée, malgré un scepticisme généralisé à l'égard de la directive européenne sur les « Maisons vertes ».

Mais des limites pratiques

Seule une minorité de répondants (27%) déclare bien connaître la réglementation et avoir confiance dans sa mise en œuvre (11%). Néanmoins, l'intention se heurte souvent à des limitations pratiques telles que des complications bureaucratiques et logistiques, ainsi qu’aux coûts élevés.
La préférence pour les moyens de transport verts augmente également : la marche est privilégiée pour 54% des interviewés (en hausse de 4 points par rapport à 2023), les transports publics à 43%, en hausse de 2 points, bien que la commodité et l'économie restent les principaux moteurs du choix du véhicule.
En particulier, les positions sur la voiture électrique semblent divisées : ceux qui la considèrent comme un outil important pour lutter contre la pollution de l'air se heurtent aux sceptiques, notamment à l’égard de la réglementation 2035, des infrastructures, du temps de production et de l'empreinte réelle.
Les résultats de la recherche montrent qu'en Italie, la prise de conscience et la connaissance de l'importance de l'impact des questions socio-environnementales sont certainement consolidées, mais qu'il existe un scepticisme croissant quant à la manière dont ces achats et ces choix peuvent être effectués à court terme et dans la vie de tous les jours.
Il est intéressant de noter que l'activation des personnes vers des choix durables dépend de l'attitude ainsi que de la possibilité et n'est plus seulement une question de génération ou de segmentation traditionnelle.

« En tant qu'Agos, nous prenons en compte cette voix des consommateurs et nous orientons notre action de manière à être de plus en plus consultés sur les solutions possibles - y compris pour saisir les avantages fiscaux ou nominatifs - en soutenant les clients dans les opportunités d'achat durable avec la différenciation des solutions financière, en particulier dans le secteur de la mobilité et de la maison », a déclaré François Edouard Drion, PDG d'Agos.