

La nouvelle édition du rapport annuel de Legambiente et de Il Sole 24 Ore, analyse 18 paramètres révélateurs de l’écosystème urbain de 105 villes italiennes. Plutôt performante, Milan se positionne à la 30ème place des villes les plus vertes d’Italie.
L’air, l’eau, les déchets, la mobilité, l’environnement. A partir de ces cinq domaines, l’association environnementale italienne Legambiente, en collaboration avec Il Sole 24 Ore, a passé au crible 105 villes d’Italie pour définir l’écosystème urbain de la Péninsule. Le 28ème rapport publié ce lundi, situe Milan à la 30ème place des villes les plus vertes d’Italie. Le classement reste dominé par Trente, Reggio Emilia et Mantoue, avec respectivement 84,71%, 77,89% et 75,14% des points.
A la loupe, les performances de Milan, ville verte
De 2016 à aujourd’hui, le rapport met en lumière Milan, seule ville à s’être considérablement améliorée dans tous les domaines. Il s’agit notamment l’unique grande ville à avoir vu diminuer le nombre de voitures en circulation pour 100.000 habitants, passée de 51 à 49,4, soit une baisse de 3,2%. Sur le chapitre mobilité, Milan figure en tête quant à l’offre des transports publics et le nombre de passagers transportés. La capitale lombarde peut néanmoins encore s’améliorer au sujet des pistes cyclables. Malgré une progression de 29,6% en six ans, Milan est la 59ème sur 105 quant au nombre de mètres de piste pour 100 habitants.
En matière d’arbres, Milan grimpe à la 11ème place, probablement boostée par le projet ForestaMi, qui prévoit la plantation de 3 millions de nouveaux arbres d’ici 2030. Et grâce à son nombre d’aires piétonnes, Milan figure à la 19ème place de cette catégorie.
Le chef-lieu lombard peine toutefois pour ses résultats sur la qualité de l’air : elle est 93ème quant à la concentration annuelle moyenne de dioxyde d’azote, polluant majeur de l’atmosphère terrestre, 69ème pour l’azote et 93ème pour la quantité de particules fines (PM10), malgré une baisse non négligeable de 19,1% en six ans.
Autre performance milanaise : le tri sélectif, qui a augmenté de 8,9%.
Les villes du sud de l’Italie à la traine de la révolution verte
Sept des dix derniers chefs-lieux appartiennent au Sud. Parmi eux, cinq sont siciliens : Syracuse, Raguse, Messine, Catane et Palerme, dernières villes du classement.
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