The Art of Shepard Fairey: à Milan, une exposition inédite raconte OBEY

Pour la première fois en Italie, un voyage visuel et conceptuel à travers 35 ans de carrière de l’artiste de street art connu dans le monde entier, notamment pour son portrait de Barack Obama.

OBEY : The Art of Shepard Fairey est un voyage visuel et conceptuel à travers les 35 ans de carrière de l'artiste grâce à une riche collection d'œuvres personnellement sélectionnées par lui.

Shepard Fairey (Charleston, 1970) est l'artiste derrière le nom Obey. Connu pour l'affiche « HOPE », portrait de Barack Obama et emblème de la campagne présidentielle de 2008, Obey se distingue par un style essentiel et audacieux avec une palette minimaliste guidée par les cultures du hip hop et du punk qui ont appris à l'artiste à mettre de côté les conventions sociales. C'est cette poétique avec laquelle Fairey anime toutes ses œuvres, invitant le public à se remettre en question et à prendre position sur des sujets d'actualité de grande importance.

Un parcours immersif à la Fabbrica del Vapore

Le parcours d'exposition a été conçu spécifiquement pour la Cathédrale de la Fabbrica del Vapore, concevant l'espace comme s'il s'agissait d'une ville : cinq parcours différents partent d'une place centrale et amènent le spectateur à découvrir les thèmes les plus représentatifs de l'art d'Obey : propagande, paix et justice, musique, environnement et nouvelles œuvres.
Un parcours immersif qui offre au spectateur la vision personnelle du street artiste.

L'exposition s'ouvre avec des œuvres présentant des images et des symboles emblématiques et évocateurs de la célèbre campagne OBEY avec laquelle l'artiste a élevé le street art au rang de puissant moyen d'expression. Nous continuons ensuite à travers les travaux de la section paix et justice dans laquelle, grâce au pouvoir des images, Shepard Fairey concentre l'attention sur des questions telles que les droits de l'homme, l'abus de pouvoir, la guerre et la paix.

Une attention particulière est portée à ce dernier thème, étroitement lié au choix de la Fabbrica del Vapore comme lieu de sa première exposition personnelle en Italie : une usine produisant du matériel pour les chemins de fer et les tramways qui a traversé les deux guerres mondiales, refusant toujours de convertir ses activités dans la production de guerre.