Voyage de Paris à Pompéi à bord d’un train historique

Longer la côte amalfitaine dans un train historique. Après Florence, Rome et Portofino, le groupe Belmond – détenu majoritairement par Bernard Arnault depuis 2018 – ouvre une ligne partant de Paris pour rejoindre le site archéologique de Pompéi, en passant par les Rivieras française et italienne. Départ du voyage prévu le 4 mai à 11h pour finir quatre jours plus tard à Pompéi.

Du vintage, du luxe et du glamour…

Embarquez à bord du Venise-Simplon-Orient-Express. Les voitures datent des années 1920 et ont toutes fait l’objet d’une restauration. Résultat : un voyage dans le passé garanti. Velours et petits fours, marqueteries et argenterie, tout a été fait pour recréer l’univers glamour des années folles.

Une fois arrivé à Pompéi des activités sont prévues : concert privé au cœur des jardins de Caruso, visite guidée privée des sites archéologiques de Pompéi, cours de cuisine sur mesure, croisière panoramique sur la côte amalfitaine ou cours de peinture. Sont également incluses deux nuits à l’hôtel Caruso – après une première nuit dans les cabines – palais du XIe siècle située à Ravello et également détenu par le groupe.

Détail important, le voyage est affiché au prix de 9.917 euros, repas et activités inclus.

Un chef étoilé à bord

La carte de saison de la cuisine est supervisée par le chef français étoilé Jean Imbert. Petits-déjeuners servis dans la cabine, déjeuner décontracté et copieux, thé de l’après-midi, apéritif à la tombée de la nuit, dîner extravagant – smoking et robe de soirée requis –, nuit de fête et même, un brunch de minuit. Vous l’aurez compris, ici le client est roi.

Les repas seront servis à bord de trois célèbres voitures-restaurants. La dénommée « Étoile du Nord », construite en 1926. « L’Oriental », a quant à elle, était construite en 1927 à Birmingham. Elle a assuré le service entre Paris et Amsterdam avant de rejoindre le Lusitania Express et d’être ensuite acquise par la société. Et la « Côte d’Azur », construite en 1929 et célèbre pour ses verres René Lalique.

Un voyage plus durable

À noter que le trajet en train émet un tiers des émissions produites par un vol Paris-Pompéi. Même avec des locomotives anciennes et plus lourdes que les récents modèles, le trajet émet nettement moins de CO₂e (dioxyde de carbone équivalent) par passager que l’avion : une réduction d’environ 60 à 85 %.