Le musée du Novecento – qui vient de célébrer ses 10 ans -, va occuper le second Arengario de piazza Duomo. L’un des symboles de Milan, entend figurer parmi les principaux musées du monde pour ses collections qui couvriront l’art moderne et contemporain.
Le musée du Novecento voit double. A 10 ans de son inauguration, le musée devenu symbole de Milan va s’agrandir en doublant ses espaces. Un concours international vient d’être lancé afin de faire du musée 900 un unique complexe d’exposition dédié à l’art moderne et contemporain. Le but : « en faire l’un des principaux musées italiens et étrangers », a annoncé le maire de Milan Beppe Sala.
Le projet, intitulé « Novecento Più Cento » (900 plus cent), couvre un espace de plus de 1.000 m² dans le second palais de l’Arengario, piazza Duomo. Il permettra d’exposer plus de cent nouvelles œuvres afin de compléter le premier parcours d’exposition, dédié à l’art des années 1900, et ainsi couvrir l’art contemporain des années 2000.
Palazzo de l’Arengario, son histoire
L’édifice construit entre 1936 et 1956, est le fruit du travail des plus grands architectes milanais : Portaluppi, Muzio, Magistretti, Griffini et le sculpteur Arturo Martini pour la décoration raffinée de la façade. Il est venu conclure une phase de rénovation urbaine du centre-ville de Milan, voulue monumentale aux abords du Duomo. L’édifice est en fait constitué de deux bâtiments identiques, faisant face à la galerie Victor Emmanuel II afin de symboliser le passage de l’ancien au moderne, vers la nouvelle ville (piazza Diaz). Les façades sont revêtues de marbre de Candoglia, le même que celui utilisé pour le Duomo situé sur la même place.
Le moderne Palais est baptisé « Arengario », synonyme en italien de « broletto », qui définissait autrefois le siège municipal de la ville. Il faisait ainsi écho au Vieux Broletto situé à quelques mètres, édifice ensuite restructuré et transformé en Palazzo Reale.
Après les années 50, l’Arengario a abrité des bureaux de la municipalité, avant que le premier bâtiment ne soit transformé en 2010 en musée, déjà devenu symbole de la capitale lombarde. Le deuxième bâtiment accueille encore aujourd’hui des bureaux de la commune.