Une pauvre qualité de l’air est un facteur aggravant la propagation du Covid-19. Selon les experts, certaines parties des transports souterrains sont beaucoup trop polluées et doivent donc fermer.
En temps normal, 5 millions de personnes prennent le métro chaque jours. Transport for London (Tfl), l'organisme public local en charge des transports en commun de la ville de Londres, a dernièrement publié une enquête démontrant que la qualité de l'air sous terre peut être jusqu'à 15 fois plus mauvaise qu’à la surface. C’est pourquoi certains scientifiques des plus grandes universités britanniques suggèrent une suspension des endroits souterrains où le taux de pollution de l’air est trop élevé.
La foule et la pollution ne vont pas de pair
En effet, une étude de Science of the Total Environment révèle que les personnes exposées à une pollution atmosphérique trop forte ont plus de chance de contracter le virus. Certaines zones du métro sont plus touchées que d’autres. Par exemple la Victoria Line est 16 fois plus polluée qu’au bord d’une autoroute. La Northern Line et la Piccadilly line le sont fortement aussi. En cumulant la mauvaise qualité d’air et une forte fréquentation dans le Tube, le risque d’attraper le coronavirus est plus élevé que la moyenne.
Selon le docteur Singh de l’Université de Birmingham, il faudrait proposer un service plus sûr à ceux qui ont la nécessité de se déplacer. Cependant, Lilli Matson, responsable de la sécurité, de la santé et de l'environnement de TfL, a déclaré : « La fermeture de certaines parties du réseau de transports publics n'est pas une option réalisable dans une ville comme Londres.