Le pseudonyme masculin choisi par l’auteure serait également le nom d’un thérapeute impopulaire du XXème siècle, pionnier de la conversion des homosexuels à l’hétérosexualité.
Twitter est sans pitié et n’épargne personne. Pas même l’auteure de la saga la plus populaire au monde, l’une des femmes les plus lues : JK Rowling.
Dans le viseur de nombreux fans et défenseurs de la cause LGBTQ+ depuis la publication d’un essai jugé transphobe le mois dernier, elle reçoit menaces de mort et de viol via les réseaux sociaux depuis qu’un Tweet a révélé une frappante coïncidence.
Lors de la parution de son roman policier The Cuckoo's Calling, JK Rowling aurait en effet emprunté, pour son nom de plume, celui d’un thérapeute connu pour ses expériences de conversion à l’hétérosexualité. Le docteur Bernard Galbraith Health serait le premier à avoir utilisé des électrodes sur le cerveau des personnes homosexuelles pour « tourner ces répugnants sentiments vers le sexe opposé ».
En 2013, l’écrivain explique les origines du choix de ce nom masculin. Dans la rubrique Foire Aux Questions, elle précise qu’enfant déjà, elle voulait s’appeler Ella Galbraith.
« Je ne savais même pas que le nom de famille existait. Je ne me souviens pas avoir jamais rencontré quelqu’un avec. Quoi qu’il en soit, le nom m’a fascinée. J’ai choisi Robert parce que c’est un de mes prénoms masculins préférés, parce que Robert F. Kennedy est mon héros et parce que, heureusement, je ne l’avais utilisé pour aucun des personnages de la série Potter ou The Casual Vacancy »
Coïncidence ou non, la polémique n’en finit plus de grossir sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter où deux clans se créent. Les fans sont divisés : alors que les deux principaux sites dédiés au monde d’Harry Potter se désolidarisent de l’auteure, le fondateur de Mugglenet, Emerson Spartz, ne cesse de soutenir l’auteure. Son propre site web l’aurait récemment bloqué suite à ses prises de position.