Alors que les médecins de l’Université d’Oxford ont lancé un programme de test sur les humains pour un vaccin, en France, en Europe et dans le monde, la course pour trouver un traitement s’accélère.
La Terre continue de se confiner chaque jour un peu plus, et on estime à plus de 4 milliards de personnes le nombre de personnes confinées chez elles à l’heure actuelle. Mais pendant ce temps, des médecins, scientifiques et spécialistes travaillent à la recherche d’un traitement efficace contre le Covid-19. Commençons tout d’abord par le Royaume-Uni, où l’Université d’Oxford a développé un premier vaccin. Validé par l’Organisation de la Santé, ce vaccin est actuellement testé sur des animaux et va ensuite être testé sur des cobayes humains. Les médecins ont lancé le 27 mars dernier un appel aux volontaires pour leur essai clinique. Bien que le développement du vaccin et sa production pour la phase d’essai soient allés très vite, il ne faut pas s’attendre à ce que les essais cliniques démarrent avant « quelques semaines ». Le vaccin final, à condition qu’il soit efficace, ne serait pas disponible tout de suite puisque plusieurs phases de tests devront être réalisées avant.
De l’autre côté de la Manche, la France s’intéresse également de près à un traitement. L’Institut Pasteur et le groupe pharmaceutique Sanofi travaillent tous deux à l’élaboration d’un vaccin. Problème ? Entre le développement, les études cliniques et la mise sur le marché, un an et demi pourrait s’écouler. Et ce, alors même que Sanofi a déjà bien avancé sur le sujet, notamment grâce à son expérience sur un vaccin développé contre l’épidémie de SRAS en Chine en 2002, très proche du coronavirus actuel. De son côté le professeur Didier Raoult prône toujours une utilisation de la chloroquine. Cet antipaludéen serait selon lui efficace pour traiter la maladie, à condition seulement qu’il soit bien utilisé et bien dosé par des professionnels. Ce traitement est en test dans plusieurs hôpitaux et cliniques du monde entier.
En Europe et dans le monde
Dans le reste du monde, l’entreprise allemande CureVac, la start-up américaine Moderna Therapeutics – dirigée par un Français – travaillent elles aussi sur un vaccin. Moderna Therpeutics a une légère avance puisque les essais cliniques ont déjà commencé. Pour sa part, CureVac espère commencer les essais au plus tard début juillet pour pouvoir commercialiser son traitement basé sur “l’Acide ribonucléique messager” dès l’automne 2020. La Chine, elle, teste la piste du don de plasma. Cette méthode consiste à injecter aux malades, le plasma de patients guéris afin de bloquer la propagation virale. Une méthode déjà utilisée dans d’autres cas – hépatite B, brûlures graves, rage – et qui semble faire ses preuves, d’après les autorités sanitaires chinoises.
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