Dans un monde où les notifications et les réseaux sociaux monopolisent l'attention, le Offline Club à Londres propose une alternative rafraîchissante : des soirées sans smartphones. Le temps d'une soirée, les participants abandonnent leur appareil à l'entrée et redécouvrent le plaisir des interactions en face à face. Un concept qui rencontre un franc succès, en particulier auprès des jeunes adultes.


Un retour au monde réel, sans notifications ni réseaux sociaux
Seuls ou accompagnés, les participants des soirées organisées par le Offline Club à Londres, abandonnent volontiers leur smartphone à l’entrée de l’établissement pour vivre un moment convivial et authentique. Loin des distractions numériques, ils profitent de l’occasion pour échanger, jouer ou encore laisser libre cours à leur créativité. Des jeux de sociétés, du matériel de peinture et d’autres activités sont mis à leur disposition afin de favoriser les interactions et le partage.
"Je ne suis pas contre la technologie. Je ne dis pas : ‘Débarrassez vous de vos téléphones!’", explique Ben Hounsell, le fondateur du club. “Mais beaucoup de gens réalisent que poser leur téléphone pendant quelques heures leur fait du bien. Nous l’utilisons même si nous savons que cela ne nous est pas toujours bénéfique”.
"Je ne suis pas contre la technologie. Je ne dis pas : ‘Débarrassez vous de vos téléphones!’ Mais beaucoup de gens réalisent que poser leur téléphone pendant quelques heures leur fait du bien. Nous l’utilisons même si nous savons que cela ne nous est pas toujours bénéfique”.
Le succès phénoménal de ces “digital detox”
Les soirées “offline” attirent un public de plus en plus large, en particulier des jeunes adultes de 20 à 35 ans, une tranche d’âge qui passe en moyenne quatre heures par jour sur leur téléphone. Pour y participer il faut débourser 9,50 £, soit environ 11,40 €, un prix qui n’empêche pas les tickets de s’arracher rapidement. "Nous sommes la génération de la technologie et des réseaux sociaux, mais nous en avons assez. Nous voulons nous reconnecter au monde réel", confie Bianca Bolum, 25 ans, une habituée du club.
Depuis son lancement, le “Offline Club” a déjà attiré plus de 2.000 participants à Londres. Son succès ne se limite pas à la capitale britannique : créé il y a un an à Amsterdam, le concept s’est exporté à Paris, Barcelone et Dubaï, prouvant que le besoin de déconnexion est ressenti bien au-delà des frontières anglaises.
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