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Paris 2024 : Ce que la rédaction a adoré pendant les Jeux Olympiques

Pendant deux semaines, Paris a vibré au rythme des Jeux Olympiques. L’événement a été une magnifique réussite : une célébration sportive qui a fait rayonner la capitale française et mis en lumière des athlètes du monde entier dans une ambiance chaleureuse. Désormais clôturés, il est temps de dresser nos coups de cœur des JO 2024.

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Écrit par La Rédaction
Publié le 11 août 2024, mis à jour le 12 août 2024

Planter un décor en or

 

Comment évoquer ces Jeux Olympiques parisiens sans évoquer sa magnifique cérémonie d’ouverture ? Malgré quelques couacs, dont une météo digne d’une sortie de François Hollande, cet événement olympique a pris la ville pour scène et la Seine pour fil conducteur. Aya Nakamura, Juliette Armanet, Nicky Doll, Gojira, Lady Gaga et bien sûr Céline Dion, autant de pastilles artistiques qui ont ébloui les spectateurs et ont rappelé l’histoire de France. Une jolie carte postale parisienne bien loin des clichés qui a pu montrer la France que l’on aime, celle de 2024.” - Damien Bouhours

 

Les 13 meilleurs moments de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024

 

Tout feu, tout flamme

 

La vasque olympique inspiration Montgolfier, tutoyant les étoiles de Ville Lumière, a été la grande dame des Jeux. Allumée par le duo Marie-Jo Pérec / Teddy Riner, elle a illuminé le ciel de capitale avec, pour toile de fond, la Tour Eiffel. Chaque jour et chaque soir, les spectateurs sont venus par millier lui rendre visite et admirer son envolée. Sortant du cadre classique du stade olympique, la voir rester installée aux Tuileries après les Jeux est une possibilité. Cette décision fait l’unanimité au sein de la rédaction, à la différence du ballon du Parc André Citroën qui en serait devenu jaloux.” - Teddy Perez

 

 

 

Un Paris multiculturel

 

Que je l’aime ce Paris, que je l’aime, que je l’aime… Pour accueillir les millions de touristes étrangers et les faire profiter des JO comme s’ils étaient à la maison, Paris 2024 a vu les choses en grand. À l’instar du Club France, nous avons pu vivre les Jeux au sein des fan zones de plusieurs comités olympiques nationaux. Ils étaient disposés au quatre coins de Paris, et pour la grande partie à La Villette. Par exemple, lepetitjournal.com a regardé les demi-finales du 100 mètres dans la Casa Mexico, au milieu des danses latines. C’est donc ça l’esprit olympique ?” - Teddy Perez

 

Paris 2024 - Médaillés, écrans géants et concerts : la folle expérience Club France

 

Le début de la Lebrun-mania au tennis de table ? 

 

L’une des découvertes des Jeux Olympiques de Paris 2024 n’est autre que le tennis de table. Cette révélation aux yeux du grand public de ce sport, peu médiatisé, tient beaucoup aux frères Lebrun, des prodiges français de la raquette. Félix Lebrun (17 ans), médaillé de bronze en individuel, et son frère Alexis Lebrun (20 ans) ont fait vibrer les Français au fil des matchs. Ils sont même allés chercher la médaille de bronze avec Simon Gauzy lors de l’épreuve par équipe. 

Grâce à ces performances, les Français ont pu redécouvrir le ping-pong durant cette olympiade avec des matchs et points faisant office d’excellente vitrine pour les plus novices. Entre stratégie et rapidité, ce sport est très physique tout en exigeant un mental à toute épreuve. Malgré la domination chinoise, les frères Lebrun sont à surveiller de près dans les années à venir et notamment à Los Angeles en 2028 !” - Paul Le Quément

 

 

Un collectif plus fort que tout en volley-ball ! 

 

Bon nombre d’athlètes ont marqué ces jeux notamment du côté des tricolores : Léon Marchand, Teddy Riner... Mais il faut aussi rendre hommage aux sports collectifs français et plus particulièrement aux volleyeurs. L’équipe de Benjamin Toniutti, championne olympique en titre, s’est de nouveau hissée en finale des Jeux Olympiques. Elle a séduit bon nombre de Français par leur abnégation et leur sens du collectif. 

 

Benjamin Toniutti : "en s’expatriant, l’équipe de France de volley-ball a performé"

 

Après des phases de poules correctes mais sans plus, les bleus rentrent une bonne fois pour toutes dans la compétition en infligeant une remontada iconique à l’Allemagne dans une ambiance survoltée (3-2 pour la France). En demi, les Bleus affrontent les Italiens, champions du monde en titre. Pas de soucis pour Trévor Clévenot, auteur d’une performance XXL, et sa bande : victoire sans appel 3 sets à 0. 48h plus tard, la bande de potes remet le couvert. Earvin Ngapeth assure le spectacle pendant Jean Patry se chargent des points décisifs… De nouveau 3 sets à 0 contre la Pologne et la France réalise l’exploit de faire le doubler. Après Tokyo 2021, l’équipe de France de volley-ball est championne olympique à Paris 2024.” - Paul Le Quément

 

 

Communion et émotions aux quatre coins de Paris

 

Pouvoir me dire que je suis allée aux Jeux Olympiques dans mon pays, c’est une expérience incroyable qui, je pense, ne se reproduira plus. Durant ces Jeux, j’ai pu me rendre sur trois sites d’épreuves olympiques :

  • Le football, en me rendant au quart-de-finale Etats-Unis vs. Maroc. Un beau match où les Marocains ont été d’une classe supérieure.
  • Le tennis, de 9h à 22h à regarder les matchs s’enchaîner sous le soleil parisien : un bonheur. Malheureusement - ou quelle chance en même temps - j’ai vu le dernier match de la légende britannique Andy Murray. Un moment très émouvant où tout le public lui a réservé un chaleureux adieu.
  • Enfin, l’athlétisme. Tu es juste impressionnée par les timings, la technique de ces athlètes… c’est fou. Face à moi, j’avais les plus grands coureurs et coureuses, sauteurs et sauteuses, lanceurs et lanceuses. Simplement impressionnant. 

Pour finir en apothéose mes olympiades, je me suis rendu au Club France et ce fut génial. Les JO ont cette chose automatique et merveilleuse de te donner envie de te mettre au lancer du javelot, au kayak ou au ping-pong. Ce sont des sports qui, pour la majorité, ont un souci de médiatisation. Exposés tous les 4 ans, ils profiteront de Paris 2024 pour voir de nombreux jeunes débarquer et les pratiquer à la rentrée.

Enfin, le chaos de ces dernières semaines est oublié grâce aux 62 médailles réunies (le compte n’est pas encore fini !). Grâce à tous ces athlètes qui nous font rêver, qui nous font envie, qui nous font croire… qui nous rendent fiers d’être Français. Cette communion était magique à travers nos écrans, dans les stades ou devant les écrans géants. J’en redemande encore et encore.” - Léa Degay

 

L’amour triomphe toujours

 

Ah Paris, la ville de l’amour… Si chacun des athlètes venus des quatre coins du monde nous a épatés par ses performances sportives, ces Jeux ont aussi célébré l’amour sous toutes ses formes. Je pense notamment à la flèche de Cupidon qui a su percer les cœurs de nos archers médaillés Thomas Chirault et Lisa Barbelin, mais aussi le tendre baiser lesbien de la judokate italienne Alice Bellandi avec sa compagne, après avoir décroché l’or.” - Elena Rouet-Sanchez

 

 

Au basket-ball : la révélation au 3x3, le rêve américain au 5x5

 

Le basket-ball est la passion de votre auteur, alors autant vous dire qu’il a vécu de grands moments de bonheur pendant ces Jeux. Il y a eu des déceptions en début de compétition 5x5, aussi après l’échec des féminines du 3x3, parmi les favorites pour le titre. Mais la seconde semaine olympique a remis du baume à mon cœur.

Le quatuor Rambaut - Seguela - Dussoulier - Vergiat a écrit l’histoire du 3x3 en décrochant une inespérée médaille d’argent. Cette discipline initiée pour la première fois aux JO trois ans plus tôt au Japon a émerveillé le public de la Concorde et a mis en avant des hommes vaillants, ravis de recevoir une médiatisation et un élan populaire à des années lumières de ce qu’ils ont pu connaître auparavant.

Joué dans le Stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq de 27.000 places puis au sein de l’Arena Bercy, le basket-ball 5x5 a été une franche réussite. Une évidence puisque jamais le tournoi masculin n’avait aligné autant de stars sur le parquet olympique. Du très haut niveau qui a vu la bande à Stephen Curry remporter le titre suprême face à des Français qui n’ont pas démérité. Leur parcours a été périlleux mais le groupe de Vincent Collet, avec à sa tête le jeune prodige Victor Wembanyama (meilleur marqueur de la finale avec 26 points) et “l’ours dansant” Guerschon Yabusele, décroche une deuxième médaille d’argent après celle glanée au Japon. Le basket-ball français se porte à merveille, en attendant les dames dimanche à 15h30 qui voudront venger leurs homologues masculins en battant Team USA." - Teddy Perez

 

 

 

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