Portrait de Raymond Bériault, envoyé de l’UNESCO au Cambodge en pleine guerre d’Indochine, et retour sur l’étude lucide qu’il consacra au pays en 1957.


Avant d’être nommé chef de la Mission d’assistance technique de l’UNESCO au Cambodge, Raymond Bériault avait acquis une précieuse expérience dans les domaines de l’éducation, du bien-être et des questions sociales.
Né à Fassett, au Québec, licencié en philosophie puis chargé de cours à l’Université d’Ottawa, il consacra dix ans de sa vie au service de l’éducation de base, comme directeur adjoint du Service de l’Éducation populaire du ministère de l’Instruction publique de l’Ontario et comme vice-président de la Société canadienne de l’Éducation des adultes.
Rédacteur en chef de la revue Bien-Être Social, délégué canadien au congrès international de l’UNESCO sur l’éducation de base en Autriche (1950), élu président du comité exécutif de ce congrès, Raymond Bériault était prêt à assumer la mission que lui confiait l’UNESCO au Cambodge, au plus fort de la guerre d’Indochine.
Sa position était délicate. Originaire d’une ancienne possession française, mais chargé d’une mission internationale dans un pays qui s’émancipait de la tutelle de la France, Raymond Bériault voulut rester fidèle à une tradition de compréhension et de générosité que nourrissait, avec les Cambodgiens, la fréquentation d’une culture commune.
Il n’en fut pas moins un témoin. Et son témoignage ne comporte, envers la France comme envers le Cambodge, que l’expression d’une véritable amitié : celle qui estime assez un partenaire pour être profondément sincère, dans la critique comme dans l’éloge.
Publié aussitôt après la mission de Raymond Bériault, cette étude aurait pu avoir, pour certains, les accents d’un examen de conscience. Avec le recul, elle apparaît plutôt comme la prise de conscience nécessaire d’un peuple et d’une civilisation d’Asie. Et qui oserait dire, dans le monde actuel, que nous n’en sommes pas solidaires ?
Khmers — Raymond J. Bériault
La version originale de ce volume fut éditée par la maison Leméac et imprimée par la maison Pierre Des Marais à Montréal, en décembre 1957. Le volume original fut tiré à 1 000 exemplaires numérotés de 1 à 1 000, imprimés sur papier Zéphyr de chez Rolland.
La présente seconde édition du texte est le travail d’André et Rachel Bériault, ayants droit légitimes de feu Raymond J. Bériault.
Disponible en deux formats : EPUB et impression (couverture rigide ou souple).
EPUB — 7 $ CA
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