Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Fanny Pagès, nouvelle directrice déléguée de l’Institut Français du Cambodge

Depuis le 2 septembre, Fanny Pagès est la nouvelle directrice déléguée de l’Institut Français du Cambodge, à Phnom Penh. Nous nous sommes entretenus avec elle afin d’en apprendre plus sur son parcours et ses projets.

Photo : Fanny PagèsPhoto : Fanny Pagès
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 4 octobre 2024

 

Le Petit Journal Cambodge : Pouvez-vous nous parler du parcours qui vous a mené ici ?

Fanny Pagès : J'ai un parcours double, à la fois dans le secteur culturel et au ministère des Affaires étrangères. Avant d'arriver au Cambodge, j'ai dirigé une scène conventionnée dans le Gers, à Marciac, appelée l’Astrada. J'ai également accompagné des artistes dans leur création et travaillé sur l'éducation artistique et culturelle. Avant cela, j'étais chargé de mission culturelle pour le ministère des Affaires étrangères en Équateur pendant quatre ans.

 

LPJ : Pourquoi avez-vous accepté de venir au Cambodge ?

FP : J'ai accepté de venir au Cambodge parce que je connaissais peu ce pays. Ce qui m'intéresse, c'est la découverte de nouvelles cultures. C'est la raison pour laquelle je fais ce métier : rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouvelles histoires. Pour moi, le Cambodge représente tout cela ; c'est un endroit que je connais très peu, mais pour lequel j'avais beaucoup de curiosité. J'avais envie de le découvrir.

Le poste d'attachée culturelle et de directrice déléguée de l'Institut français que j'occupe aujourd'hui est une belle synthèse de mes expériences passées. Cela me permet de prendre du recul par rapport aux métiers que j'ai exercé en France et d'explorer une nouvelle façon de travailler avec de nouveaux interlocuteurs.

 

LPJ : Votre prédécesseur nous avait dit vouloir créer un « désir d'Institut français ». Et vous, quels sont vos projets ou objectifs pour votre mandat en tant que Directrice déléguée ?

FP Il y a plusieurs axes que je souhaite développer. 

Je parlerais d’abord d'un désir élargi autour de la francophonie. L'Institut français incarne cette idée et je souhaite aller encore plus loin sur cet axe. 

Je veux aussi que l'Institut soit un lieu porteur de valeurs telles que l'ouverture, la liberté, la créativité et la fraternité. Nous devons défendre ces valeurs au sein de notre établissement et être exemplaires à cet égard.

Je souhaite également travailler en étroite collaboration avec les acteurs locaux et la communauté artistique cambodgienne. L'Institut français est à la fois un centre linguistique et culturel, une maison commune où nous allons travailler ensemble pour promouvoir l'apprentissage du français ainsi que la découverte des artistes à travers le spectacle vivant, le cinéma, la littérature et les arts visuels.

 

LPJ : L'année 2025 sera-t-elle une année de changement dans l’approche de la culture à l'Institut ?

FP : Oui et non. Je m'inscris dans une continuité tout en maintenant un lien fort avec la communauté artistique locale. Mon intention est d'organiser des programmations trimestrielles afin que le public puisse se projeter sur les événements à venir.

Nous avons également d'autres projets avec des acteurs culturels cambodgiens qui ne donneront pas nécessairement lieu à des événements publics mais favoriseraient des coopérations. Par exemple, nous allons travailler avec les quatre acteurs culturels locaux que sont Cambodian Living Arts, Kougchak Studio, Anti Archive et Sipar sur des ateliers liés à la création littéraire et chorégraphique jusqu'à l'automne 2025.

 

LPJ : Y  a-t-il un style Fanny Pagès ?

FP : Je parlerai de la notion de coopération, de réfléchir et penser les projets dans le dialogue et le partage d'idées afin de faire ensemble, c'est ma façon d'avancer et de travailler.

 

Le Petit Journal vous souhaite la bienvenue au Cambodge et une pleine réussite. Nous continuerons bien sûr de suivre vos projets

 

 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions